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lundi 29 septembre 2008

Sentier Martel Verdon 28 septembre 2008

Le point de ralliement est matinal, les randonneurs s'assurent d'avoir pris les équipements et nourritures pour cette longue randonnée.
Les soutes sont chargées, les derniers achats au boulanger sont effectués au pas de course.
Le départ a lieu vers 7h45, le car est récent et confortable.
Les 2h45 de route passent rapidement, il faut dire que pour beaucoup c'est une reprise, les conversations vont bon train.


Une fois passé Moustiers Ste Marie, le car prend la direction de la Palud sur Verdon, les paysages sont magnifiques, quel plaisir d'être conduit pour les admirer.
Sur cette route sinueuse et étroite, au volant de son 52 places, le chauffeur exprime toute sa dextérité pour doubler un grand nombre de cyclistes participant à une course.
Cette photo est prise depuis le car, à 2 mètres du sol, le parapet est très proche et le canyon très profond.



Le départ s'effectue depuis le chalet de la Maline.
Ce sentier, porte le nom du spéléologue Français Edouard-Alfred Martel, chargé par la Compagnie Electrique du Sud Est de faire des relevés hydrogéologiques précis sur la rivière Verdon, en vue de l'aménagement futur de celle-ci.
Le sentier a été aménagé en 1928 par le Touring club de France.
Il suit sur près de 15 Km le Verdon par la rive droite de la Maline jusqu'au point sublime.

De la Maline, le chemin descend pour rejoindre l'eau. La descente s'effectue avec précaution car les pierres sont rendues très glissantes par les pluies de ces derniers jours.
Le sentier descend en lacets vers le pré d'Issane.








Ce chêne comporte une loupe de belle taille.












Nous sommes à hauteur de l'étroit des cavaliers, le Verdon creuse le calcaire et laisse la marque de son passage.






Photo: Senecio

Il pourrait s'agir du séneçon de Fuchs,










Photo: Galeopsis angustifolia Galéopsis à feuilles étroites
C'est une plante plutôt montagnarde qui pousse de préférence sur sol calcaire.



Fam: Lamiacées


Photo: Ligustrum vulgare le troène.
Utilisé depuis des siècles pour la conception de haies, il ne fleurit pas si il est taillé et donc ne produit pas de fruits.
A l'état naturel la floraison donne des baies noires, à pulpe rougeâtre, ils sont très amers, heureusement car ils sont toxiques, comme le feuillage qui parfois est la cause d'empoisonnement pour le bétail.
Le jus des fruits donne une peinture à l'eau utilisée pour les enluminures, mélangé à du sulfate de fer et de la gomme arabique, une belle encre violette. Utilisateurs de plumes sergent major dans votre jeunesse, ça ne vous rappelle rien?
Après une agréable restauration sur une plage en bord d'eau, nous repartons vers le point sublime.
Notre route croise celle de ce crapaud, celui-ci n'étant pas très coopératif pour la pose photo, je n'ai pas tous les critères pour déterminer l'espèce.
La couleur de sa peau, beige maculée de brun fait penser à un crapaud à couteaux: Pélobate cultripède.



Le sentier remonte pour contourner la Mescla.

Cette photo est prise à hauteur de la baume aux boeufs.










En arrivant aux escaliers, nous sommes montés sur un rocher pour prendre cette photo.

Nous avons une vue verticale sur le Verdon en aval de la Mescla.
juste avant qu'il reçoive les eaux de l'Artuby.




Nous voilà aux escaliers de la brèche Imberts. 252 marches pour ces 6 échelles métalliques et une descente de 100mètres.

Le Verdon nous semble bien loin.









A chacun sa technique pour descendre.













Anguis fragilis l'Orvet fragile ou serpent de verre.

Ce lézard est totalement dépourvu de pattes. Sa queue est cassante comme du verre.Ce petit reptile chasse les cloportes et vers de terre qu'il débusque sous les pierres.




Photo: Iberis linifolia Ibéris à feuilles de lin

Le genre Ibéris de la famille des Brassicacées à des fleurs dont les pétales sont inégaux, les externes étant plus grands que les internes.
L'espèce linifolia croît dans les rocailles, ses fleurs roses sont toutes insérées sur un même plan. Les feuilles sont très étroites.










Cette photo est prise un peu avant d'atteindre le premier tunnel.










Vue vers l'aval à la sortie du tunnel de Trescaïre. ( le premier).








Photo prise depuis la fenêtre baume aux Pigeons.

Dans ce dernier tunnel, (tunnel du Baou) le plus long avec ses 670m une fenêtre découpée permet d'accéder à la Baume aux Pigeons. (En fait, l'escalier pour y descendre est condamné).
On peut voir le resserrement des gorges.






La dernière passerelle au-dessus du Baou avant la remontée au parking du couloir du Samson, où nous pensions trouver le car.
En fait nous avons eu la surprise d'apprendre que celui-ci est interdit aux véhicules de plus de 7 m.
Donc nous repartîmes pour le parking du point Sublime.



Après avoir avalé un dernier dénivelé de 110m, à un bon rythme, poussé par l'envie de s'asseoir et parce que nous sommes des marcheurs, nous retrouvons le car.
Les chaussures dans les soutes, tous en chaussettes, rapidement et confortablement installés, nous sommes prêts pour le retour.
Peu de paroles et bercés par le ronronnement, le retour s'effectue dans la somnolence pour plusieurs d'entre nous.


Durant ce retour, le président qui avait encore quelques ressources à profité de l'occasion pour communiquer sur les prochaines randonnées et manifestations à venir, beaucoup d'options sont déjà prises.
Le retour à Charleval après 21h à été marqué par un regain de dynamisme pour le débarquement, il est vrai que nous avions faim et que pour plusieurs : lundi boulot.

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