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lundi 29 décembre 2008

De Gordes à St Pantaleon 29 décembre 2008

Pour cette dernière promenade de 2008, une petite rando. tranquille entre les fêtes.
Nous partons du parking des Bories à Gordes pour rejoindre St Pantaleon par le col de Gordes.
Il est 9h30, la température est de -3°, heureusement sans vent et avec un beau soleil qui va vite nous réchauffer.


A une croisée de chemin, un oratoire.

Les chemins que nous empruntons desservent de belles propriétés.

Nous voyons quelques bories "modernisées" fenêtre, télévision, chauffage ? On peut se poser des questions!!!!




Dans une trouée, une belle vue sur Gordes.








Nous arrivons à St Pantaleon, Son église du XII siècle, autour de celle-ci, sa nécropole rupestre.

Le gros rocher à l'arrière de l'église est une nécropole, les tombes sont taillées dans la roche.




Les tombes taillées dans la roche autour de l'église.












Les tombes taillées dans le gros rocher, beaucoup étaient de petite taille. A cette époque, la mortalité infantile était élevée.











Nous sommes repartis vers le moulin de Badelle.
Les propriétaires ont réalisé une belle restauration.
Nous profitons du lieu pour notre repas, la température est bien remontée, un beau ciel bleu, pas de vent, c'est parfait.





Nous sommes tellement bien que personne n'est pressé de repartir. Selon les goûts, belote, discussions, sieste digestive.







Opuntia ficus indica : Raquette d'opuntia, figuier de barbarie

Lui aussi est bien installé au soleil, encore quelques fruits avant l'hiver.









Sur le chemin de retour, nous nous rapprochons de Gordes.








En passant devant une propriété, surprise, les volailles sont exotiques.
Si ils les gardent pour le prochain réveillon, ils leur faudra un grand four.

L'Emeu: de 1m50 à 1,80 pour un poids de 56 à 68Kg
longévité: 40 ans, reproduction 20 ans. Il vit en couple monogame.
(Prévoir un grand terrain)

Nous terminons notre rando par la visite du beau village de Gordes.

Nous partons du bas du village en remontant par des calades le long du ruisseau.

Sur cette photo, prise d'une cour intérieure un porche permet au ruisseau de passer sous la maison.





Les calades qui nous permettent de monter au village.












Comme on peut le constater sur cette photo, les constructions épousent la forme des roches.
Un joli mur d'enceinte pour cette propriété.






Une architecture adaptée au besoin de circulation " de l'époque"

La calade passe sous la maison, la voute du porche est à quatre arcs





Les ruelles sont étroites, même avec des charrettes et des ânes, ça ne devait pas être évident pour les croisements.











Arrivés en haut du village, la grande place avec ses commerces et restaurants dominée par l'imposant château.







Nous descendons par le théâtre, j'en profite pour faire une vue panoramique à gauche le plateau du Vaucluse, au centre la plaine du Calavon, sur la droite le Luberon et le Mourre nègre.

dimanche 21 décembre 2008

Mont Ventoux Raquettes 21 decembre

Après un dimanche 7/12 bloqué pour raisons professionnelles et un dimanche 14/12 pour cause de pluies diluviennes, nous renouons avec nos sorties.
Cette semaine, lors d'un RV dans le Vaucluse, j'avais constaté que le Ventoux était couvert de neige. La journée était annoncée très belle avec mistral 80km/pour les rafales.
A 9h30 nous étions à la station en train de nous équiper pour une balade en raquettes


Nous traversons la station pour partir par la bergerie de l'Avocat. En nous retournant, nous avons une très belle vue sur les Alpes enneigées.
Nous avons reçu de grosses quantité d'eau en début de semaine, mais pour le Ventoux, c'était de la neige.
Sur la route, par endroit les murs de neige réalisés par les chasse-neige approchaient les 2 mètres.

Nous partons de la bergerie de l'Avocat.









Bien équipés, nous sommes prêts. j'ai retiré les gants pour les photos, je les renfile vite.






Le niveau de neige atteint presque le toit de la bergerie.









Le poids de la neige à fait de la casse sur les hêtres.







Quatre jours après l'arrêt des chutes de neige et une température positive, les arbres sont encore bien chargés.











Une photo panoramique en sous-bois.


Notre souhait était de faire le tour du mont Serein, mais arrivés au pierrier du grand Vallat, la couche de neige masque totalement le G R. Après quelques tentatives pour retrouver des marques, connaissant l'instabilité et le fort devers du pierrier, par sécurité nous rebroussons chemin pour le retour.
Nous profitons d'un endroit ensoleillé pour nous installer confortablement dans la neige pour notre repas. ( merci les équipements et matériaux modernes)

Viscum album le Gui
Cette plante se fixe sur son hôte par des suçoirs, comme elle est chlorophyllienne, elle ne puise dans l'arbre que la sève brute.
Le gui était une plante vénérée par les Celtes, en particulier celui qui parasite le chêne et qui est rare.

Pour nous, la remontée est un peu lourde car la neige humide colle aux raquettes et parfois la quantité est importante et nous avons l'impression de marcher sur des échasses. Après 5 heures de marche, nous sommes contents de les poser et satisfaits de notre agréable journée.

dimanche 30 novembre 2008

Les Calanques. 30 novembre 2008

Les copieuses pluies de ces derniers jours et des prévisions météo peu encourageantes pour le Vaucluse ont contraint l'association à l'abandon de la randonnée prévue.
Un petit examen des conditions météo dans la région, (nuit claire, vent et soleil le matin) Toutes les conditions pour sécher les chemins pierreux. Notre choix, les Calanques.

Photo: le massif du Puget ; le sommet est à 564m.

Notre départ est le parking du col de la Gardiole, de là nous descendons jusqu'à la Calanque d'En Vau.

Nous croisons la flore spécifique du massif, tel ce sumac des corroyeurs.
Rhus coriaria.

Dans plusieurs pays du proche-Orient, Liban, Arménie, Syrie, Iran, les fruits du sumac des corroyeurs, après préparation, sont utilisés en aromate.
Chez nous c'est l'écorce et les feuilles qui furent utilisées en tannerie.

Une petite précaution, le suc du Sumac est vénéneux.



La calanque d'En Vau, vu de la plage de galets. Les hautes falaises sur la droite font la joie des escaladeurs.
Le rocher "au fond à gauche" pointé vers le ciel est appelé: le doigt de dieu.
Aujourd'hui, la mer est agitée et poussée par les vents, son niveau est monté.
Nous avons dû faire un peu de hors piste pour atteindre la plage.


La mare d'eau salée (je l'ai goutée) qui barre le vallon d'en Vau.

Je pense que c'est la montée (temporaire) du niveau de la mer qui l'a créee, à cet endroit, le chemin est un peu plus bas et par capillarité, l'eau remonte, nous sommes à moins de 100 mètres de la plage.



Depuis la Gardiole, nous avions constaté que le balisage était refait, des chemins fermés, d'autres réutilisés, nous avons l'explication avec ce panneau.

Nous repartons pour rejoindre le plateau de Castelvieil, ce sera l'occasion de prendre un chemin que je ne connaissais pas.






Nous voici devant ce chemin, la montée au col de l'Oule depuis le Vallon d'En Vau va s'avérer beaucoup plus agréable que l'ancien à travers le pierrier, qui est d'ailleurs fermé par de gros rochers.

Il rejoint à hauteur de la citerne du col de l'Oule le chemin venant du vallon d'En Vau à travers le vallon des puits






Pistachia lentiscus, Pistachier lentisque appelé aussi arbre à mastic.
Cet arbuste, est cultivé depuis l'antiquité sur le pourtour Méditerranéen.
Des branches et du tronc, par incision, exsude une résine jaune claire, aromatique, qui durcit au contact de l'air. D'où son nom arbre à mastic.
Ce mastic après distillation et autres traitements est utilisé pour la pâtisserie, confiserie, cosmétologie, pharmacologie, l'industrie photographique, liquoristerie, les peintures à huile et les vernis.
Son bois fournit un charbon longuement incandescent.
Des fruits, on tirait une huile d'éclairage avec laquelle on fabriquait du savon

Depuis le plateau de Castelvieil, nous avons une vue plongeante sur la calanque d'en Vau.
Au fond, les falaises ocre: c'est Cap Canaille ( le littoral entre Cassis et la Ciotat).
Les falaises de Cap Canaille, hautes de 416 mètres sont parmi les plus hautes d'Europe.



Depuis le plateau de Castelviel, une vue de la pointe d'en Vau à gauche à la calanque de L'Oule à droite.


Toujours depuis Castelviel, une vue N.E. - S.E. Des monts de la Ste Baume aux Embiez.

Une vue vers Ouest. l'Île Riou et la grande Candelle.




Nous repartons vers le sommet de Cap Gros en empruntant le sentier qui traverse le vallon des chaudronniers.







Erica multiflora, Bruyère multiflore, Brossa, bruga,...

Une particularité, c'est la seule bruyère qui accepte de pousser sur des sols calcaires.





Nous sommes sur le massif du Puget.

C'est grand! le massif des Calanques, 20 Km entre les Goudes à Marseille et Port Miou à Cassis La largeur se situe entre 2 et 3Km, le point culminant est le mont Puget à 565m.
7200 hectares dont 5585 en terrestre et 2207 en marin.

Et plusieurs centaines de km de sentiers




Depuis les environs de Cap Gros, vue sur Morgiou, l'île Riou





Nous arrivons dans le vallon de la Candelle que nous allons quitter par un étroit passage sur notre droite.
Un peu plus vers le fond du vallon, pour le quitter, par la droite, un autre passage appelé le saut du chat.
Un peu plus acrobatique, il s'agit d'une paroi équipée d'un main courante.



Voici le passage qui nous permet de déboucher aux escaliers par lesquels nous arrivons à Cap gros
2eme sommet du massif à 513m.

Le passage s'appelle cheminée du diable.

De là, c'est le retour de 4 Km vers le parking de la Gardiole à 269m donc de la descente.




Photo: Quercus Coccifera, le chêne kermes

Arbuste nain, buissonnant à feuilles épineuses, c'est un costaud de la garrigue. Il sera un des premiers à repousser après le passage du feu grâce à ses puissantes racines-réserves.





Cedrus atlantica, Cèdre de l'Atlas

Cet arbre, originaire du Maroc et de l'Algérie est peu exigeant en matière de sol et présente l'avantage d'être peu inflammable.

Ceux-ci sont plantés depuis une dizaine d'années, ces arbres peuvent atteindre les 40 mètres. Nous avons dans la région de très beaux spécimens dans le massif du Luberon où il abondent.

les cônes du cèdre de l'Atlas.

lundi 24 novembre 2008

Orgon 24 novembre 2008

Pour ce dimanche, très frais, la balade est une promenade sur le plateau d'Orgon.
Le départ s'effectue depuis le parking à l'entrée du village, nous le traversons par des ruelles, puis passons devant l'église .
ND de l'Assomption
Orgon est situé à l'extrémité N.E. de la chaîne des Alpilles. Ce village est dominé par les ruines du château du Duc de Guise et la chapelle ND. de Beauregard

Le village possède encore quelques vestiges de ses remparts.

Nous empruntons un sentier qui monte vers ND. de Beauregard









Nous surplombons le village, au fond sur la gauche: l'usine Omya.
Cette société extrait jusqu'à 900 000 tonnes de carbonate de calcium par an.
Le calcaire urgonien (Son nom provient du village d'Orgon) est un calcaire abondant dans le sud-est. Il est caractérisé par sa teinte très claire, blanche et sa pureté en carbonate de calcium.
Urgonum, castrum de Urgone. (Noms latin du village)


Nous passons au pied des ruines du château du duc de Guise.
L'histoire de celui-ci est longue.
Dans les quartiers des Fumades et de l'aiguille se trouvait la résidence des Templiers et des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Le château, place forte et prison joue un rôle important. En 1204 Alphonse, Comte de Provence, remet le Château à Guillaume, Comte de Forcalquier......etc.
La suite : http://www.alpilles-decouverte.com/orgon.htm

Notre Dame de Beauregard est un édifice du XIX siècle.
Sur le site, le monument expiatoire érigé en 1562, il est adossé contre le mur d'enceinte qui borde la falaise.
Au-dessus de l'autel tombeau, une frise gravée indique:
L'AN 1562 ET LE 8 SEPTEMBRE DES SOLDATS APRES AVOIR DEVASTE LA CHAPELLE DE BEAUREGARD TENTERENT DE BRISER LA STATUE DE LA VIERGE ET LA PRECIPITERENT D'ICI SUR LES ROCHERS DE LA DURANCE, MIRACULEUSEMENT CONSERVEE ELLE ARRIVA PRESQUE INTACTE AU BAS DE LA FALAISE.
A voir aussi, le couvent construit de juillet 1638 à avril 1660. sans communauté à partir de 1982, il était dévasté.
Depuis 1984, l'association des amis de Beauregard assure l'animation et la restauration du site avec la reprise du pèlerinage le lundi de Pâques.

De Beauregard, nous avons une belle vue sur la Durance qui vient plein EST, et face à nous le Luberon.
Au pied de la falaise, la RN7, l'autoroute, la voie ferrée. et traversant la vallée de la Durance un ouvrage TGV.
Au sud d'Avignon, le tracé TGV franchit à trois reprises le cours sinueux de la Durance.
Rivière capricieuse, elle est soumise à des crues importantes et le lit divague sur une importante largeur. Cette particularité a imposé la construction de ces importants ouvrages et un tracé adapté aux contraintes du terrain.

La tour du télégraphe Chappe. cette tour située entre celle de Lamanon au sud et Cavaillon au nord était une des 534 stations qui desservaient 29 villes en France.
Ces télégraphes optiques furent en usage de 1794 à 1844 qui vit l'apparition du télégraphe électrique.
Il ne fallait qu'une vingtaine de minutes pour transmettre un message de Paris à Toulon, il avait transité par les 116 stations de cette ligne.
( par temps clair).
Sur le toit, un mât supportait une traverse mobile appelée régulateur. Celui-ci portait à chacune de ses extrémités une aile appelée indicateur.
Les deux indicateurs formaient avec le régulateur des angles droits, aigus ou obtus qui, permettant de former de nombreuses combinaisons étaient observées par le télégraphier et aussitôt retransmises à la station suivante.


Genista scorpius le genêt épineux. ou arjàlas, argalas, argelàs, argelat ou argèras.

Cet arbrisseau à fortes épines est un envahissant des garrigues sèches. Les tiges sont striées, les stipules sont transformées en épines.

Le nom argelàs désigne aussi l'ajonc de Provence, Ulex parviflorus dont la floraison et plus précoce ( parfois, dès janvier )




La tige striée, et le détail des épines du genêt épineux.












Sur le retour, nous passons au-dessus du petit lac de la vallée heureuse.
Le retour se fait un peu plus rapide, la température n'engage pas à la flânerie.
Après la traversée du village, nous retrouvons les véhicules pour nous engouffrer dedans, le mistral est glacial, mais la journée a été très belle et agréable, c'est le principal.
Nous sommes mardi 25/11/08 tout à l'heure au 20 heures, ils nous ont montré le port d'Antibes qui ce matin était recouvert par la neige.
Ils nous annoncent une remontée des températures et une fin de semaine ensoleillée.