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samedi 18 juillet 2009

Tour du mont-Aiguille 12 juillet 2009

Mont Aiguille, vu de la Richardière.

Nous avons rejoint le village de la Richardière pour débuter le circuit (une ronde autour du géant de pierre).
Nous partons en direction du village de Trézanne, le sentier est bien balisé. On monte, on descend, rien de fatiguant.


800 mètres après avoir quitté la Richardière, nous quittons par la gauche la route pour prendre le sentier balisé sur environ 5 kilomètres. Il est agréable et en sous-bois.
Il rejoint la route 2 Km avant le hameau de Trézanne.





Un papillon de la famille des zygénidés.

Un zygéne, les ailes supérieures, noires, sont ponctuées de rouge et cachent au repos les ailes postérieures de couleur vive, généralement rouge, c'est un signal aux prédateurs. Ils sont impropres à la consommation, leur corps renferme du cyanure.
Il existe presque autant de Zygénes que de fleurs à butiner.


Depuis un promontoire rocheux à hauteur de Serre-buisson, un petit tour d'horizon.
Le Trièves.
Nous apercevons le village de Clelles, lieu de passage pour le Sud. C'est à l'époque romaine que la route rejoignant Sisteron par le col de Lus la croix haute fut tracée. A cette même époque, deux autres routes désenclavèrent le Trièves, l'une pour Die, l'autre en direction de Gap.
Il semble que ce soit la présence de ces trois voies qui donna le nom Trièves à cette vallée.


L'Obiou.
A l'est, l'Obiou 2789m.
L'Obiou fait partie du massif du Dévoluy. Ce sont des falaises constituées de roches calcaires qui se fracturent facilement.
Les éléments qui s'en détachent donne naissance à de grandes jupes d'éboulis, il semble que le nom "Dévoluy" évoque cette particularité.



Le Platary.
Ce sommet ferme du côté Est le vallon de Chichilianne. Cette dalle de roches datant du Jurassique est inclinée à 45°. elle a été échancrée et séparée du Goutaroux au Nord par le vallon de la Darne qui permet aujourd'hui une ouverture sur la vallée du Trièves.


Les collines morainiques.
A l'ère quaternaire, un glacier recouvrait alors les hauts plateaux et descendait ce vallon. De part et d'autre de la langue glacière des roches rabotées au massif se sont déposées. Ces matériaux que l'on appelle moraines et blocs erratiques forment aujourd'hui dans le paysage des collines boisées parsemées de rochers.


Le Pas de l'Aiguille.
Le pas de L'Aiguille est un des nombreux pas qui permettent l'accès aux hauts plateaux du Vercors.





Le Mont Aiguille. ( sous un autre angle).

Le mont Aiguille était rattaché aux hauts plateaux du Vercors avant que l'érosion ne l'en sépare. Cette impressionnante paroi qui peut atteindre par endroits 350m de hauteur a été gravie pour la première fois en 1492 par Antoine de Ville.


Prunella vulgaris. Brunella vulgaris. Brunelle commune Cette petite plante est très commune dans toute la France, dans les endroits secs, herbeux ou rocailleux, en pleine lumière ou à mi-ombre. Les feuilles sont plus ou moins dentées. L'épi floral est contigu à la première paire de feuilles. Les fleurs sont bleu violacé, rarement blanches. La lèvre inférieure du calice est fendue jusqu'au milieu, la lèvre supérieure a trois dents.


Gentiana cruciata. Gentiane croisette.

Cette gentiane est montagnarde mais se rencontre aussi en plaine, sauf à proximité du littoral. Elle se reconnaît à ses fleurs bleues, ou bleu-violacé, à quatre pétales et à ses grandes feuilles supérieures disposées en croix et dépassant largement les fleurs.






La Chapelle de Trezannes.

En 2001, la chapelle de Trezannes a fait l'objet de travaux de restauration d'une toiture en chaume démonstrative des couvertures traditionnelles du territoire.
A la sortie du hameau, nous prenons le sentier qui monte en lacets vers le col de Papaver.


Lacerta viridis. Lézard vert .

Un petit dragon vorace, jusqu'à 45 cm de longueur queue comprise, d'une grande agilité dans les arbres, et doué pour la course.
Celui-ci est un mâle, identifiable à ses joues bleutées par la perspective de l'accouplement.







Centaurea scabiosa. Centaurée scabieuse.

C'est une plante commune des régions calcaires. Les feuilles sont découpées en nombreux lobes. Les bractées sont vertes, bordées de cils brun foncé à noirs. Les fleurs externes des capitules sont bien plus grandes que les internes.

Pour le papillon, son identification est plus difficile et beaucoup plus longue pour moi, peut être que cet hiver, je "potasserais" un peu les insectes et les papillons.


Une centaurée scabieuse qui est une véritable nourrice à papillons.












Centaurea jacea Centaurée jacée.
et son papillon.

Les fleurs périphériques sont rayonnantes, les bractées sont terminées par un appendice frangé.
Nous continuons notre périple vers le col des Pellas à 1349 et une halte repas entre le col de papavet et celui des Pellas.

Mont aiguille

Cette vue est prise du nord depuis le col du Papavet.










Encore un papillon, il peut s'agir du demi-deuil.













Un bombyle en plein pompage.


Une fois au col des Pellas à 1349m , c'est une grande descente vers les grands clos au hameau des Pellas, nous descendons jusqu'à la rivière, au creux du vallon à 1100m. puis nous amorçons une remontée qui nous mène au pied du mont Aiguille à 1653 m.





Passé ce pont, nous tournons à droite et c'est une montée, vers l'Aupet .

Le premier kilomètre, nous passons de 1100 à 1213, en fait jusqu'au parc aventures "acrobranches"




Après le parc, ça se corse, la pente est très prononcée nous passons de 1213 à 1653 sur 2000 mètres.
Avec les kilomètres déjà parcourus, nous le ressentons.





Veratrum album. Vératre blanc.

Le vératre blanc pousse dans les alpages et les clairières en compagnie de gentianes jaunes avec laquelle une confusion peut-être possible en l'absence des fleurs. Les fleurs verdâtres sont disposées en grappes en haut de la tige. Contrairement à la gentiane jaune, les feuilles du vératre sont alternées.
Cette plante est très toxique.





Aruncus dioicus Barbe de bouc.

C'est une plante des bois de montagne.

Les fleurs sont staminées ou pistillées, parfois hermaphrodites. Elles sont très petites et disposées en épis allongés.
Les grandes feuilles, à contour triangulaire, sans stipules, sont deux à trois fois complètement divisées en segments dentés en scie.

C'est une rosacée


Pierrier au pied du mont Aiguille, nous sommes ravis d'avoir terminé cette dernière montée.

Une petite descente jusqu'au col de l'Aupet à 1627 m.




Depuis le col de l'Aupet, une vue sur le mont Aiguille.

Puis nous quittons le PR en basculant à gauche sur un sentier tracé dans des pentes raides.
Nous redescendons ainsi pour rejoindre une piste 1500m avant la Richardière.


Nous voici à la Richardière, la boucle est terminée environ 25 km et plus de 1000m de dénivelé cumulé.

La soirée est calme. Après le repas, nous ne traînons pas, nous avons un programme pour le lendemain.

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