La Roque d'Antheron jeudi 29 avril 2010

Les véhicules sont garés après les terrains de sports, derrière le cimetière. Nous partons un peu plus léger que d'ordinaire, le repas n'est pas dans le sac, le pique-nique aura lieu sur notre lieu de stationnement à l'ombre des pins.
Nous partons rejoindre la D561 que nous allons longer par un sentier jusqu'à la Garde.


Tragopogon angustifolius. Salsifis à feuilles étroites.

Cette espèce se rencontre sur les coteaux secs de la région méditerranéenne. Les feuilles sont étroites. les ligules sont violettes. Les bractées étroites, sont bien plus longues que les fleurs.

Le chemin longe la route, les côtés sont couverts d'une grande variété de plantes.
Arrivés à la Garde, nous traversons pour nous engager sur la piste forestière qui monte sur la Chaîne des Côtes.


La piste.

Sans difficulté, nous montons par cette large piste qui dessert plusieurs citernes sur la Chaîne des Côtes.




Vue vers le nord.

Avec la prise de hauteur, nous avons une vue sur le canal EDF, la Durance, et le Luberon.

Les plantes ne manquent pas sur les talus le long de la piste.


Biscutela lævigata. Lunetière lisse.

De la famille des brassicacées. Les silicules doubles de cette plante font penser aux lunettes, pour son nom latin ("Biscutella", scutella=écuelle, et bi pour double).



Linum narbonense. Lin de Narbonne.

C'est une espèce méditerranéenne, elle fleurit d'avril à juillet. La tige porte des feuilles alternes, étroitement lancéolées. Les fleurs bleues forment une inflorescence assez lâche. Les sépales sont étroits et terminés en pointe.


Linum campanulatum. Lin campanulé.

C'est une plante basse, à souche ligneuse qui forme des touffes sur les coteaux secs de la région méditerranéenne.
Une floraison d'avril à juin pour des fleurs dont la corolle est plus en trompette qu'en clochette malgré son nom.



Vue sur le Luberon.

Une petite halte à la seconde citerne, puis nous repartons vers la seconde par la même piste.




Depuis la piste. Nous sommes à la côte 426, c'est la position de la troisième citerne. Nous quittons la piste sur notre droite pour redescendre sur La Roque d"Anthéron par le chemin balisé..
Nous le quitterons un peu plus loin pour emprunter un fond de vallon, ancien lit de torrent et couloir de ravine pour déboucher à une centaine de mètres de nos véhicules.


Orchis purpurea. Orchis pourpre.

Une grande orchidée qui pousse dans les bois et pelouses sur sol calcaire.
Elle fleurit d'avril à juin entre 0 et 1300 mètres, sa hauteur est de 30 à 80 cm.








Croq jardin.
Après le pique-nique, nous allons à croq jardin pour une visite du site. La visite a été écourtée pour cause d'absence du maître des lieux.
ci-dessous, vous pouvez consulter leur site, et visionner le film.
http://www.foyersrurauxpaca.org/CROQ-JARDIN


Le jardin conservatoire des plantes tinctoriales.
Nous ne sommes pas loin de Lauris, alors nous passons la Durance pour aller visiter le jardin des plantes tinctoriales.

Leur site est consultable ci-dessous.
http://www.couleurgarance.com/jardin.php


C'est la fin de cette belle journée.

La Ste Baume Mardi 27 avril 2010

Nous partons de l'hostellerie de la sainte-Baume pour un circuit qui commence par la traversée de la forêt riche en flore.
Sur le lien ci-dessous, un article sur la forêt de la Ste Baume.

http://assoc.pagespro-orange.fr/afsmm/stebaume.htm



Symphytum tuberosum. Consoude tubéreuse.

C'est une plante des lieux humides, la corolle jaune pâle se termine par cinq petits lobes recourbés.
20 à 50 cm, sa floraison a lieu de mars à juin.
Les feuilles sont à peine décurrentes sur la tige.

Son nom consoude lui vient de ses vertus médicinales. Elle était utilisée pour accélérer la consolidation des fractures.




Euphorbia amygdaloides. Euphorbe amandier.

Euphorbe commune dans les bois. La première année, seules des feuilles se forment en haut de la tige. Elles persistent pendant l'hiver. Au printemps suivant, une tige fleurie se développe. Sa couleur vert clair contraste avec les feuilles plus sombres de l'année précédente.






Un arbre nourricier
Ils ne sont pas tous comme celui-ci qui doit nourrir des insectes pour les pics verts.
La forêt est constituée d'arbres de très belle taille, des hêtres, des ifs, même des houx de belle section et bien d'autres essences.

Nous montons vers la grotte aux œufs par un sentier, parfois un peu escarpé.





Hôtellerie de la Ste Baume.
Je profite d'une trouée dans la végétation pour prendre une photo de l'hôtellerie.

http://hotellerie.sainte-baume.org/Accueil/Accueil.html
Tous les renseignements pour l'accueil, les tarifs etc... sont sur le site.

La grotte aux œufs.

Quelques pas à l'intérieur, je ne vais pas plus loin car après le goulet, le sol est en forte pente et glissant.

Nous reprenons notre sentier en sens inverse, pour aller reprendre celui qui va nous mener au Pas de la Cabre.






Vers le Pas de la Cabre.
Nous ne sommes plus qu'à quelques centaines de mètres du passage du Pas de la Cabre, le sentier est escarpé dans les passages rocheux.




Corydalis solida. Corydale pleine
De la famille des Fumariacées

Cette petite plante se trouve dans les bois et les prairies ombragés, entre 200 et 2000 mètres, elle fleurit de mars à avril.



Pas de la Cabre.
Nous venons de passer le Pas, maintenant nous sommes sur la crête et nous partons vers l'est. Rapidement, nous trouvons un bon emplacement pour pique-niquer.




Iberis saxatilis. Iberis des rochers.
Espèce qui croît dans la rocaille des régions méditerranéennes. De 400 à 2500m, sa floraison est d'avril à août.
Les feuilles sont semi-cylindriques, ciliées sur les bords. Les fleurs blanches deviennent rougeâtres en vieillissant. Les pétales extérieurs sont 1,5 à 2 fois plus longsque les intérieurs.



Le St Pilon.

Après notre pique-nique, nous repartons vers l'est, nous passons par le St Pilon, un petit arrêt pour la chapelle et la table d'orientation.




Croix et plaque .

Après le col du St Pilon, sur un escarpement rocheux à gauche du GR, une plaque rappelle la mort d'un chanoine après une chute.

Nous continuons vers le Joug de l'Aigle, le ciel s'obscurcit.






Vue vers l'ouest.

Nous nous approchons du Joug de l'Aigle, derrière nous, vers l'ouest, une vue de la chaîne de la Ste Baume jusqu'au pic de Bertagne à l'extrémité O. ( Il est bien repérable avec ses antennes)



Joug de l'Aigle.
Nous montons jusqu'au Joug de l'Aigle, au sommet, à 1148 mètres, nous avons une vue à l'est sur le signal des Béguines, lui aussi à 1148m. Nous enfilons les ponchos, la pluie mêlée de grêle tombe.
Plus question de faire des photos, nous retournons au col du St Pilon pour une descente sous la pluie jusqu'aux véhicules.
C'est néanmoins une belle randonnée.

Jurs sommet de l'Agra. dimanche 25 avril 2010

Parking Jurs.
ci-dessous, le site du village de Jurs.
http://saintjurs.noelrecton.com/

Une belle journée pour ce dernier dimanche d'avril. nous nous retrouvons sur le parking à l'entrée du village.


Viscum album. Gui

Gui sur pin. ci-dessous un bon article de wikipedia sur le gui.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_(plante)

Après la traversée du village, c'est une forêt de pins noirs que nous traversons.

Montée vers le sommet de l'Agra.

Nous sommes partis du village situé à une altitude de 870mètres et nous montons au sommet de l'Agra à 1523 m, la montée est continue, au départ, elle s'effectue par un sentier parallèle à une piste.


Halte.

Par endroits, le sentier coupe la piste, nous profitons d'un de ces passages pour faire une petite pause.




A la sortie du passage rocheux.
Nous quittons le sentier parallèle à la piste pour un autre qui part vers l'Agra. Rapidement, nous arrivons sur un passage rocheux, le sentier devient escarpé et tortueux pour ensuite déboucher sur une lande de genêts et buis.




La ligne de crêtes.

Nous arrivons sur une ligne de crêtes, que nous suivons en direction du sommet de l'Agra.





Sommet de l'Agra.

Un éclaireur fonce vers le sommet, il a une confortable avance. je fais une pause photo pour le lac de Ste Croix.





Lac de Ste Croix.
Le lac est un peu dans la brume, dommage. je reprends le chemin du sommet à la suite des quatre gros mollets (deux par personne)





Depuis le sommet;

J'ai rejoint les deux sprinters au sommet à 1523 mètres, ensemble, nous regardons nos premiers collègues quitter la crête à 1440m pour venir nous rejoindre.



La vigie de l'Agra.



Nous profitons de notre vue à 360°




Panorama.

Depuis le sommet, un montage panoramique vers l'est.



Aire de pique-nique.
Une descente de quelques dizaines de mètres pour se mettre à l'abri du vent "modeste heureusement" dans les bosquets, avec un soleil radieux, nous apprécions notre repas accompagné de ses compléments solides et liquides.
Un moment de détente à la table d'orientation et c'est la descente de retour.

Col de St Jurs.
à 1380m, nous coupons la piste forestière, et nous l'empruntons pour rejoindre le col de St Jurs à 1318m.

Nous continuons notre descente jusqu'au sentier emprunté le matin lors de la montée, ainsi, nous terminons notre première boucle.

Départ sentier.

Arrivés au point d'intersection avec le sentier emprunté le matin pour la montée, nous nous engageons pour le retour à St Jurs par un autre itinéraire qui nous fait passer par le fond du vallon de Mouresse.


Vallon de Mouresse.

Nous descendons vers le fond du vallon par un ancien sentier plus guère fréquenté. Une descente où par endroit on s'accroche aux branches (au propre, pas au figuré).



Ruisseau du vallon de Mouresse.

Après un passage dans un enchevêtrement de végétation, nous atteignons le ruisseau que nous passons à gué.




Ruisseau du vallon de Mouresse.

L'autre rive est plus praticable, un pré nous accueille.





Ruines d'un cabanon.

Après la traversée du pré, nous passons devant les ruines d'un cabanon.





Traversée de ruisseau.

Nous traversons le ruisseau à nouveau, pour le longer dans le ravin de Balène.





Négaras.
Nous avons quitté le ravin de Balène un peu avant les ruines de Négaras.
Plus de sentier, mais un chemin que nous utilisons jusqu'au circuit de moto-cross au fond du vallon de Pumeyan.



Jurs.

Du circuit de moto-cross, nous sommes remontés (de 823 à 873m) sur 500m puis redescendus sur Mérines, puis un peu de goudron, nous sommes en vue de Jurs, une dernière montée au village, sa traversée et nous sommes aux véhicules.


Prunus avium. Merisier.
Dans la dernière montée au village, des "cerisiers et des merisiers en fleurs"
Chez le merisier, la feuille, dentée et pubescente en dessous et a son pétiole muni de deux ou trois glandes rougeâtres au sommet.
Prunus cerasus, le cerisier a les feuilles glabres et généralement sans glandes.

Nous terminons cette très belle randonnée après 6 heures de marche, une dénivellation totale de 760 mètres et quelques moments d'arrêts à rajouter au temps.

Escapade gourmande jardin botanique. 22 avril 2010

Ce jeudi 22 avril, pas de repas sorti du sac, nous commençons par un restaurant avec un menu gourmet offert par les enfants.
Merci nous apprécions, le cadre, les prestations, tout était parfait 2 h de plaisirs gustatifs et visuels
Un petit tour sur le port, les précautions d'usage " je souffle" et nous prenons la direction de Marseille pour le jardin botanique.


Château Borely.
http://marseille.envues.free.fr/patrimonu/chateau_borely/

La réfection se termine, la façade est dégagée des échafaudages.

Nous allons direct au jardin botanique situé dans le parc.


Jardin chinois.

Une belle promenade, avec des plantes regroupées par thème.

Afrique du sud, jardin méditerranéen, jardin chinois etc...



Jardin botanique.

Des serres, des plans d'eau, de belles allées, des arbres.

Après cette visite nous passons au vieux campeur et nous trouvons les petites glacières qui nous avaient bien plu lors de notre séjour dans le gîte de l'Aveyron.