Ste Anastasie la boucle Russan - Pont St Nicolas

C'est par des routes encore marquées par les épisodes Cévenols de ces derniers jours que nous arrivons à Russan (Commune de Ste-Anastasia) pour le départ de notre randonnée.
Nous avions  prévu le Gardon, au regard des pluies de ces dernières semaines il est impraticable, c'est donc par les hauteurs que nous allons rejoindre le pont St Nicolas.

Dans un décor brumeux, la fontaine de la place du village.

Nous ne sommes pas loin du Gardon, la brume va se dissiper avec la montée du soleil.

Nous quittons Russan par le GR 6 pour monter au Plateau de St- Nicolas.


Visiblement, ça a bien raviné ces derniers jours.

La brume se dissipe, le ciel bleu apparait, nous allons en profiter il va pleuvoir ce soir et demain matin.

Dans le fond des gorges, sous la brume, nous apercevons le Gardon il est d'une couleur boueuse.

Nous sommes sur le plateau avec une vue sur la région d'Uzès.

La férule pousse en grand nombre sur le plateau, les tiges de la hampe florale marquent leurs emplacements.
Fiche sur la plante

Nous arrivons au point de vue du Castellas au-dessus des boucles du Gardon.

Une vue vers l'amont, il descend des Cévennes.

Une vue vers l'aval. Il rejoint le Rhône à Aramon.

Après un peu plus de six kms. sur le plateau, nous arrivons au Pont St Nicolas.

Nous descendons au pont et nous trouvons un coin pas trop humide pour le pique-nique.

Notre retour ce fait par le Gr 63 au pied du plateau.

Nous passons par le village de Vic.

Nous traversons le village de Vic, il reste moins de trois Km. pour arriver à Russan.

De retour au village, nous sommes allés voir le Gardon depuis le pont. Nous sommes 4 à 5 mètres au-dessus de l'eau. Sur cette photo, vous pouvez voir que le Gardon est passé  sur toute la plaine et n'a pas totalement retrouvé son lit.
Dans le fond un gué, il n'est plus submergé.

Église de Russan.
Nous sommes à environ trois à quatre mètres au-dessus du parapet du pont. (au sol) et environ 400 mètres du lit du Gardon.
Notez les deux plaques sur la gauche du mur de façade.


La plus haute, c'est le niveau de l'eau lors de la crue de 2002. soit près de douze mètres au-dessus de son lit, "spectaculaire phénomène Cévenol".