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mardi 22 septembre 2009

Saumane 20 septembre 2009


Notre départ à 9 heures depuis le village de Saumane s'effectue dans la brume.







En prenant de la hauteur, nous laissons la brume dans le vallon.









La combe coupe le plateau.









Nous sommes du côté de l'aven de Valescure, nous allons descendre dans cette autre combe pour rejoindre le hameau de Valescure " Ruines".

Dans cette combe, une baume sera l'endroit idéal pour un repas.




Nous venons de sortir de la combe, un petit regard derrière nous pour admirer les parois verticales taillées dans le calcaire.







Les traces du passage de l'eau sont encore visibles sur les parois.

(Entre 6 et 10 millions d'années)






Puis nous passons par les ruines de Valescure pour rejoindre Saumane.

lundi 14 septembre 2009

Marseilleveyre et sa calanque 13 septembre 2009


Pour cette reprise, le choix est le massif de Marseilleveyre.
Après nous être garés à l'entrée de Callelongue, nous partons vers le sommet de Marseilleveyre. Nous prenons rapidement de la hauteur et nous découvrons notre environnement, face à nous, l'île Maire et à sa pointe la toute petite île Tiboulen.



Le départ de Callelongue s'est fait par le vallon St Michel que nous avons rapidement quitté pour prendre le sentier du club Alpin.
Au départ, c'est une bonne montée, Certes le sommet est à 432m, mais seulement à 1600m en ligne droite du rivage, moyenne 27% de pente.
Le sentier est plus long, il s'adapte au relief tourmenté du massif.



Nous sommes au sommet et de ses 432 mètres il nous permet une vue à 360°.
Marseille-veyre signifie tout simplement "voir Marseille"en occitan provençal.

Sur cette photo, nous avons une vue de Pointe Rouge à l'Estaque.



Une vue vers le N.E.

Géographiquement, le massif de Marseilleveyre s'étend d'Ouest en Est sur une dizaine de kilomètres depuis la pointe des Goudes, le cap Croisette jusqu'à la calanque de Sugiton où il est en contact avec le massif du Puget qui le prolonge à l'Est jusqu'à la cuvette de Cassis.


Descente côté Ouest.

Les massifs Marseillais ( Marseilleveyre, Puget et les îles associées) constituent un ensemble rocheux de nature calcaire au relief très accusé.
Aucun cours d'eau ne les parcourt, mais ils portent la marque d'une érosion ancienne, dont les calanques sont la trace la plus connue.

Nous prenons le sentier bleu en direction N.E. vers le col de la Selle.




Col de la Selle.

Le massif des calanques constitue un écosystème particulier. Le sol y est quasi-inexistant, les falaises calcaires prolongées d'éboulis sont parcourues de très nombreuses failles et fissures dans lesquelles s'ancrent les racines des végétaux.
Cette spécificité associée aux embruns salés conditionne la subsistance d'une végétation adaptée.

Au total, 83 espèces vivent sur ces massifs. (c'est très peu).
Pour la plupart, elles sont soit protégées, soit inscrites sur la liste des espèces protégées.

Photo: Rhus coriaria. Sumac des corroyeurs. (vinaigrier)
On le nomme sumac des corroyeurs car ses feuilles et son écorce sont riches en tanin, il est donc utilisé traditionnellement dans l'élaboration des cuirs..
Son autre nom, vinaigrier lui vient de l'acidité des préparations aromatiques réalisées avec ses fruits. Ils sont consommés un peu comme des câpres.

La calanque de Marseilleveyre.

Après une descente , nous arrivons à la calanque. Il est plus de 13 heures, un bon bain, puis l'apéro, le repas.
L'eau est tellement bonne que nous y retournons pour un bon moment.


Nous quittons la calanque vers 17 heures, nous avons une 1 heure de marche par le sentier de la douane pour rejoindre Callelongue.







Île Riou;

Devant elle, le rocher plat se nomme le petit Congloué, à la pointe gauche de l'île, le grand Congloué. A droite, c'est le pointe de la Crie de l'île Jaïre.
Sur l'île Riou, le sommet de gauche est la Tête de l'Ane 187m



Calanque de Callelongue.
La boucle se termine, par une vue aérienne de Callelongue, depuis le sentier de la douane. Nous passons sous l'ancien sémaphore, son socle est à 107m d'altitude pour 150m du niveau de la mer (Anse de la Poulidette) heureusement, la descente sur Callelongue est taillée dans la roche.
Une fois les véhicules récupérés, c'est le retour vers le NORD (du département) avec les souvenirs d'une très bonne journée de reprise.

lundi 7 septembre 2009

Camargue le grand radeau. 6 septembre 2009

500 mètres avant le bac du sauvage, sur la droite en venant de Sylvéréal, part la piste en direction de la manade le Ferradou.
1km plus loin, elle est fermée par une barrière avec gardien. Nous laissons le véhicule là et partons pour rejoindre le front de mer et ensuite le grand radeau.
La mer n'est accessible en voiture que pour les habitants des Stes Maries.

La distance qui sépare la fatidique barrière des abords de la digue est de 4,5 km, elle n'est pas désagréable car nous longeons de petits étangs peuplés de hérons et d'aigrettes.





Des parcages de chevaux et de Camarguaises avec leurs "Toros".

Ils déballent eux-mêmes le fourrage à coups de cornes.





Un héron vient de prendre son envol.








Scolymus hispanicus. Scolyme d'Espagne.

C'est une plante très épineuse, commune des lieux caillouteux ou sableux de la région méditerranéenne.
Les nervures des feuilles sont blanches. Les fleurs sont jaunes et toutes ligulées.



Euphorbia paralias. Euphorbe maritime.

C'est une euphorbe vivace, à souche ligneuse, commune sur les sables maritimes. Les feuilles coriaces, glauques, elliptiques, sont serrées autour de la tige. les fleurs sont groupées en ombelles comportant trois à six rayons. Les glandes jaunes ont des cornes aiguës, courtes. Les fruits sont chagrinés.

Nous venons de passer la manade du grand radeau, de l'autre côté de la Baisse de l'évêque, un groupe de cavaliers va la traverser.

Une langue de terre est émergée entre les rives, de notre côté, la partie immergée s'appelle la Grande Rhée longue



Sur les berges sableuses, se reposent des colonies de "gabians" Goéland.
Note personnelle: Attention pour les promenades, se munir d'une carte au 1:25000 car aucun balisage, et une variation importante de l'hydrographie, "une même zone peut être sable, marais, étang". Il est nécessaire de repérer les chemins qui traversent ces zones humides.

Nous arrivons sur le front de mer, une digue, par endroit bien endommagée est construite entre l'embouchure du petit Rhône et le Grau du Roi. Tous les 200mètres, des arêtes rocheuses perpendiculaires à la digue la renforce.




Nous longeons le front de mer vers l'ouest.








Des bois flottés parsèment le sable, c'est un véritable décor et avec un peu d'imagination on peut voir des sculptures.

Comme celui-ci: Un catamaran taillé dans la masse.




C'est l'heure de manger, les épines rocheuses de la digue sont couvertes de moules.
Nous nous mettons à l'eau, en quelques minutes, et en choisissant les plus grosses nous avons une quantité supérieure au besoin d'un apéritif.
Un feu est allumé, sable et rochers pas de risque.


Le bois flotté, c'est un bon combustible, sur les braises les moules très très fraîches sont déposées, juste pour l'ouverture et nous les dégustons avec notre pastis.
Pour la petite histoire, nous avons mangé toutes les moules ramassées, les "amuses gueules" avec tapenade noire et verte "maison Maryline"et tout notre repas prévu.
L'air de la mer plus la promenade, ça ouvre l'appétit.

Nous repartons vers l'ouest et juste avant le radeau de Brassinvert, nous repartons plein nord en direction du mas de la Pinéde.
Du mas de la Pinéde jusqu'à Magot, nous sommes sur une digue entre à gauche l'étang des fourneaux et à droite celui du Cabri entre la digue et l'étang du cabri un canal très poissonneux.


Lythrum salicaria. Salicaire commune.

La salicaire est une plante des milieux humides. la tige dressée,quadrangulaire, porte des feuilles sessiles, en cœur ou arrondies à la base, aiguës au sommet. Les fleurs roses à six pétales chiffonnés sont groupées en verticilles formant un épis.






La libellule écarlate ou ferrugineuse ( Crocothémis erythraea)

Superbe insecte rouge de pied en cap. ( les mâles, les femelles sont olivâtres)
La première caractéristique des libellulidés est d'étaler au repos leurs ailes à l'horizontale, celles de la libellule écarlate portent à la base des postérieures une tache jaune.


La même en vue de face








Sur l'étang à gauche des Flamants roses.

Avec ce terrain très plat, sans construction, ( et bénéficiant de la courbure de la terre) nous avons en toile de fond les Cévennes.
(entre 80 et 100 km environ)



Xanthium italicum. Lampourde d'Italie.
Cette espèce d'origine américaine, introduite vers 1850, est en extension sur les berges sablonneuses des cours d'eau du midi où elle est commune. La tige d'un brun brunâtre porte des feuilles cordées dont la surface est rude au toucher. Le fruit est recouvert d'aiguillons, crochus à leur extrémité, aussi longs que son diamètre.


Une seconde avant, il avait sur le dos une aigrette, je n'ai pas été assez rapide.
Nous sommes encore à quelques km du véhicule.l'itinéraire emprunté, c'est la route du mas de Magot à la voiture.
Un retour doit être possible par un chemin le long d'une roubine à revoir pour confirmer une très belle boucle de 18km ( sans dénivelé réel)