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dimanche 7 juin 2009

Ferrières Tarn et ses alentours samedi 30 mai

Après 4 heures de route, c'est le moment de prendre des forces. L'accueil était bien préparé par nos amis Solange et Jean-François, natifs du village et du Sidobre.
L'école n'étant plus utilisée faute d'écoliers, le bâtiment public est mis à disposition d'associations et autres manifestations, pour nous le préau et ses tables., pain du pays et croustade (un régal)


La croustade est découpée, peu de temps après, elle aura ravie les palais des participants.
Bien restaurés, nous sommes prêts pour démarrer la première sortie dans ce verdoyant pays.




Le sentier débute derrière l'école, ces charmantes vaches sont encore à table, au passage admirer la couleur de la verdure. Pour nous qui sommes habitués à des couleurs très différentes, plus vers le jaune et une hauteur d'herbe plus basse, nous comprenons pourquoi il y a très peu de vaches en Provence.



Stellaria nemorum. Stellaire des bois
C'est une plante qui se plaît dans les milieux humides. Les feuilles supérieures sont sessiles, les moyennes et les inférieures et en cœur à la base. Le bord du limbe est cilié. Les pétales, deux à trois fois plus longs que les sépales sont divisés presque jusqu'à la base.



Silene dioica. Compagnon rouge.
Cette plante croît dans les bois et les haie humides.
La tige velue porte des feuilles ovales, aiguës au sommet. Les fleurs sont unisexuées. Le calice, plus ou moins rougeâtre, velu, est renflé chez les fleurs femelles, plus étroit pour les fleurs mâles.

Le chemin que nous parcourons s'élève au-dessus du village.

Nous le quittons sur la partie haute du village pour arriver devant le château de Ferrières.

Nous continuons la balade par un autre chemin en direction de "La Peyre haute".




Lamium galeobdolon. lamier galeobdolon, ortie jaune

Les feuilles dentées rappellent celles de l'ortie.

La plante produit des tiges dressées qui portent les fleurs et des tiges rampantes sans fleurs et qui s'enracinent aux nœuds.






Scolopendrium officinale. (langue de cerf)

Robuste fougère en larges touffes.

On trouve dans le commerce plusieurs formes horticoles de cette fougère. ( lui réserver un endroit frais, humide et ombragé.)


La région étant granitique, on croise des roches sculptées par la nature.







L'occasion aussi de ramasser quelques cèpes, russules et giroles.







Nous arrivons à Peyre haute, un peu d'escalade pour monter sur les rochers.







La vue depuis le rocher de Peyre haute.








Erica cinerea. Bruyère cendrée.

Les fleurs en grelots sont nombreuses,et comme verticillées le long des tiges. Les anthères ne dépassent pas le tube de la corolle. Le style le dépasse à peine.



Cytisus scoparius . (Linné Link) Sarothamnus scoparius (Linné Wimmer) Genêt à balais.

Arbrisseau commun sur les terrains silicieux. Les rameaux sont cannelés. Les feuilles inférieures et moyennes ont trois folioles, alors que les supérieures sont souvent simples. Les grandes fleurs ont un étendard dressé, une carène et des ailes pendantes, un style enroulé. Le fruit plat est velu sur les bords.




Dactylorhiza maculata. Orchis maculée.

Les fleurs sont blanches, roses à violacé pâle. Le labelle est trilobé, le lobe médian plus étroit que les lobes latéraux et ne les dépassant pas. Il est parcouru de lignes et tiretés purpurins. les sépales latéraux sont étalés ou redressés. C'est une plante très variable suivant les régions.






Silene flos-cuculi - (Syn. Lychnis flos-cuculi). Oeillet des prés

La plante se reconnaît facilement à ses pétales divisées en quatre lanières inégales. Le calice est parcouru par dix côtes vertes ou rougeâtres bien marquées.







Aquilegia vulgaris. Ancolie commune.

La tige ramifiée porte de nombreuses fleurs renversées, bleu violacé, parfois roses ou blanches. Les éperons sont plus ou moins recourbés en crochet au sommet.








Veronica chamaedrys. Veronique petit chêne.

La tige porte deux lignes de poils alternant d'un groupe de feuilles à l'autre. Les feuilles sont ridées, sessiles ou subsessiles et fortement dentées. Les fleurs sont disposées en grappes axillaires.

Notre ballade de mise en jambes pour le lendemain se termine à notre point d'arrivée, l'ancienne école de Ferrières. Quelques kilomètres pour rejoindre notre gîte.



Arrivés au gîte, nous prenons possession des chambres et nous répartissons dans celles-ci.

Après l'installation, les douches et nous sommes prêts pour la soirée.




Une photo intérieure de la yourte mongole que nous n'avons pas pu utiliser, elle était déjà réservée. dommage, pour 6 personnes c'était bien agencé.





Ce gîte est un relais équestre, un couple qui randonne à cheval vient d'arriver, après un coup de brosse,leurs montures sont mises au pré.






Pendant les toilettes des uns, c'est l'installation et la détente pour les autres.

L'heure du repas arrive, nous avons tous vus les poulets "des vrais" passer dans un antique four à bois extérieur à la maison et qui servait jadis à la cuisson du pain.
Puis c'est le moment de prendre l'apéritif.

Vers 20 heures, nous sommes à table
Le repas est copieux et nous lui faisons honneur.

la soirée se termine, les batteries sont rechargées pour le lendemain.

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