Pour cette sortie située sur la D2 après Gemenos, au S-O du massif de la Ste Baume, nous avons utilisé un car pour nous y rendre.
Départ 8h de Robion, un petit arrêt "technique " sur une aire d'autoroute et pour 10h, les sacs sont sur le dos et nous sommes en marche vers le vallon de St Pons
La chapelle saint Martin.
Le site est ombragé, frais car situé dans un vallon traversé par le torrent du Fauge .
Il est donc très fréquenté, surtout à cette époque de l'année par de nombreux Marseillais.
Chapelle St Martin
Le moulin et sa cascade.
La cascade du moulin.
Nous remontons le sentier en direction du sommet du Brigou.
Dès que nous quittons le fond du vallon, la chaleur se fait sentir.
Sans fraicheur et sans humidité, la végétation change totalement et redevient méditerranéenne.
Coronilla juncea. Coronille en jonc
Ce sous-arbrisseau croît sur les rocailles et dans les bois clairs. Les tiges ressemblent à celles des joncs. Les feuilles sont divisées en trois à sept folioles étroites, glauques, charnues. Les fleurs jaunes sont groupées par quatre à douze sur des pédoncules plus longs que les feuilles. Les gousses à quatre angles sont légèrement courbées et pendantes.
Peu après avoir coupé le GR 98, nous trouvons un endroit pour prendre notre repas.
Un peu de vent, mais une belle vue .
Les dents de Roque Forcade à 668m d'altitude, nous sommes à moins de 14Km de la mer.
Pic de Bertagne
Situé à 1042m d'altitude, c'est l'extrémité ouest du massif de la Ste Baume.
Le radôme, visible de très loin, coiffe et protège des perturbations climatiques l'antenne tournante du radar panoramique de l'aviation civile. Cette construction date de 1964.
Après le repas, nous redescendons vers le vallon de St Pons, l'occasion de prendre des plantes en photo.
Potentilla hirta. Potentille hérissée.
Toute la plante est hérissée de longs poils blancs. La tige est souvent rougeâtre. Les feuilles sont divisées en folioles étroites, en coin à la base, seulement dentées dans la partie supérieure. Les fleurs jaunes sont au sommet de la tige.
Macro sur" le système pileux" de la Potentille hérissée.
Lonicera implexa. Chèvrefeuille des Baléares.
C'est une plante sarmenteuse, grimpante, qui pousse dans les lieux rocailleux plus ou moins ombragés du midi.
Les feuilles, coriaces, brillantes, persistent l'hiver et les supérieures sont soudées deux à deux. Les fleurs sont sessiles à l'aisselle des feuilles les plus hautes. Lonicera caprifolium lui ressemble mais ses fleurs sont velues et odorantes, et ses feuilles moins coriaces tombent en hiver.
Linum suffruticosum. Lin blanc.
Cette plante pousse dans les rocailles sèches de la région méditerranéenne. Les tiges sont couchées à la base et forment des petites touffes. Les feuilles sont linéaires et étroites. Les pétales sont blancs à rosés, plus foncés à la base.. Les sépales ont trois nervures.
Dorycnium pentaphyllum. Badasse ligneuse.
C'est une espèce commune sur les coteaux arides du sud de la France.
Les tiges sont ligneuses à la base et forment comme un petit buisson. Les deux stipules sont étroites et très semblables aux trois folioles des feuilles. Les petites fleurs sont blanches, parfois bleutées sur la carène.
Abbaye cistercienne de St Pons.
Dans la descente nous apercevons l'abbaye.
Nous longeons le torrent et passons sous un petit pont de pierre avant de rejoindre l'abbaye.
De l'abbaye, nous repartons vers le gour de l'Oule.
Nous arrivons au gour de l'Oule, ce sera l'occasion de nous rafraîchir et même pour quelques unes prendre, douches et bains.
(les photos circuleront entre nous)
Après cette récréation, nous repartons vers notre car.
Allium subhirsutum
une des espèces d'ail à fleurs blanches.
Une petite collation avant de reprendre le car.
Fin de journée.
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dimanche 24 mai 2009
samedi 23 mai 2009
Forêt de Boscodon Jeudi 21 mai 2009
Pour ce jeudi, avec Maryline et Christian, nous sommes partis de bon matin pour ramasser les Morilles.
La forêt de Boscodon située au N.E. du lac de Serre Ponçon.
Arrivés sur place à 10 h , nous parcourons les lieux où nous en avions trouvées l'année dernière. De belles fleurs, mais point de morilles, il faut se rendre à l'évidence, la saison est passée.
Donc nous partons pour une vraie rando.,qui nous fera faire une boucle de 15Km et un dénivellé cumulé de 1550 m
Photos: Dentaria pinnata. La cardamine heptaphylla
Les grandes fleurs sont liliacées, roses ou blanches. C'est une plante montagnarde, les feuilles sont divisées en cinq à neuf folioles.
Daphne mezereum. Bois joli, bois gentil.
C'est un arbrisseau, il est remarquable par son bois qui au printemps, se recouvre de fleurs roses, avant les feuilles. Les feuilles sont minces et glauques. Les fruits mûrs sont rouges.
Lathyrus vernus. Gesse printaniere.
Cette espèce est commune dans les bois des régions montagneuses. Les feuilles sont divisées en quatre à huit grandes folioles aiguës au sommet.
Les fleurs sont d'abord d'un rose violacé, puis bleuâtres. Elles sont en groupe de trois à huit, elles dépassent la feuille correspondante. Les dents du calice sont très inégales.
Helix pomatia Gros blanc, escargot de Bourgogne.
Devenu rare, il est protégé, si ce n'était pas le cas, à défaut de morilles, j'en vois assez pour faire une dégustation,
Nous continuons par le sentier de Charance en longeant l'impressionnant ravin du torrent de Bragousse.
Nous avons une belle vue sur le cirque de Bragousse et son torrent qui rejoint celui de Boscodon.
Le sentier monte en lacets.
Pulsatilla alpina subsp.alpina Pulsatille des Alpes
(anémone des Alpes).
Ce qui distingue les pulsatilles des anémones. Les anémones ont des styles qui restent courts, ceux des pulsatilles se développent de façon importante au cours de la fructification.
Photo prise en 2008 parc des Ecrins.
Voici les styles d'une pulsatille après fructification.
Dans les lacets du sentier de Charance, avant d'arriver à la Baisse, une petite clairière est idéalement choisie pour notre repas.
Nous arrivons vers les 2000 mètres d'altitude, la neige est encore présente.
Nous n'avons pas les raquettes, mais toujours le panier pour les morilles
Nous arrivons sur la Baisse, à notre droite, le ravin du torrent du colombier et ses aiguilles de roches.
Nous avons aussi une vue plus lointaine sur la vallée de la Durance.
La progression continue, avec le panier.
Pour passer par le col de la baisse à 2035m.
Maintenant, nous allons descendre vers les portes du Morgon.
Nous traversons notre dernier passage dans la neige en quittant la Baisse.
Un regard sur le paysage avec à gauche la tête de la vieille à 2381m et à droite le Morgon à 2324m
Entre le massif du fond et nous, dans le creux, le cirque du Morgon et au fond de celui-ci un joli lac.
Le cirque du morgon et son lac. Les marmottes sont nombreuses.
Marmotte, à 200 mètres avec un 16 - 80mm, j'ai du agrandir et recadrer la photo, autrement c'était un jeu: chercher où est la marmotte.
Bon pour la prochaine fois, je serais mieux équipé, je viens de recevoir un 70 - 300mm
Nous voici aux portes de Morgon à 1900 m. De là, nous allons rejoindre le Grand Clos un peu plus bas à 1700m où nous récupérerons le sentier du tour du lac de serre Ponçon puis le sentier des Pyramides. Il est 16 h passé, nous avons encore du chemin à faire.
Soldanella alpina. Soldanelle des alpes
C'est une espèce commune qui croît juste après la fonte des neiges. La corolle est profondément frangée. La hampe florale porte deux à trois fleurs.
Orchis pallens Orchis pâle.
Son nom fait allusion à sa couleur unie et claire. Les feuilles sont toutes à la base.
Savines-le-lac et son pont vus depuis notre sentier.
Le sentier des pyramides, nous ne sommes plus très loin du torrent du colombier qu'il nous faudra passer à gué.
Polygala chamaebuxus. Polygale faux buis
Les espèces du genre polygale ont une fleur remarquable. Les trois pétales sont soudés par leur base, deux des cinq sépales sont grands et forment deux ailes autour des pétales.
Nous passons aux pieds des aiguilles que nous avions observées depuis la Baisse.
Nous descendons jusqu'au lit du torrent du Colombier que nous traversons sans encombre. puis nous remontons en direction du belvédère de l'Aiguillas.
Aster bellidiastrum. Aster de Micheli
Cet aster blanc pousse sur les sols riches et humides des sous-bois. Ses fleurs en languette sont blanches, celles du centre tubulées sont jaune pâle.
La tige ne porte pas de feuilles, celles-ci sont larges et disposées à la base.
Après avoir franchi le torrent du Colombier et enfin remontés sur le versant opposé, nous profitons d'un belvédère pour admirer le ravin.
Pensant être au belvédère de L'Aiguillas, j'annonce 400 mètres avant le parking.
10 mn de marche plus tard, il nous semblait que c'était beaucoup pour 400 m.
Grosse interrogation et retour sur nos pas avons-nous raté un sentier? Je descends jusqu'au belvédère. C'était celui des pyramides. Une petite montée, je retrouve tout le monde et 1200m plus loin enfin l'Aiguillas. 400m plus loin nous sommes au véhicule, il est près de 20 h.
2 h de route pour rentrer, manger et le reste puis un bon sommeil, avec peut-être un rêve de panier de morilles.
La forêt de Boscodon située au N.E. du lac de Serre Ponçon.
Arrivés sur place à 10 h , nous parcourons les lieux où nous en avions trouvées l'année dernière. De belles fleurs, mais point de morilles, il faut se rendre à l'évidence, la saison est passée.
Donc nous partons pour une vraie rando.,qui nous fera faire une boucle de 15Km et un dénivellé cumulé de 1550 m
Photos: Dentaria pinnata. La cardamine heptaphylla
Les grandes fleurs sont liliacées, roses ou blanches. C'est une plante montagnarde, les feuilles sont divisées en cinq à neuf folioles.
Daphne mezereum. Bois joli, bois gentil.
C'est un arbrisseau, il est remarquable par son bois qui au printemps, se recouvre de fleurs roses, avant les feuilles. Les feuilles sont minces et glauques. Les fruits mûrs sont rouges.
Lathyrus vernus. Gesse printaniere.
Cette espèce est commune dans les bois des régions montagneuses. Les feuilles sont divisées en quatre à huit grandes folioles aiguës au sommet.
Les fleurs sont d'abord d'un rose violacé, puis bleuâtres. Elles sont en groupe de trois à huit, elles dépassent la feuille correspondante. Les dents du calice sont très inégales.
Helix pomatia Gros blanc, escargot de Bourgogne.
Devenu rare, il est protégé, si ce n'était pas le cas, à défaut de morilles, j'en vois assez pour faire une dégustation,
Nous continuons par le sentier de Charance en longeant l'impressionnant ravin du torrent de Bragousse.
Nous avons une belle vue sur le cirque de Bragousse et son torrent qui rejoint celui de Boscodon.
Le sentier monte en lacets.
Pulsatilla alpina subsp.alpina Pulsatille des Alpes
(anémone des Alpes).
Ce qui distingue les pulsatilles des anémones. Les anémones ont des styles qui restent courts, ceux des pulsatilles se développent de façon importante au cours de la fructification.
Photo prise en 2008 parc des Ecrins.
Voici les styles d'une pulsatille après fructification.
Dans les lacets du sentier de Charance, avant d'arriver à la Baisse, une petite clairière est idéalement choisie pour notre repas.
Nous arrivons vers les 2000 mètres d'altitude, la neige est encore présente.
Nous n'avons pas les raquettes, mais toujours le panier pour les morilles
Nous arrivons sur la Baisse, à notre droite, le ravin du torrent du colombier et ses aiguilles de roches.
Nous avons aussi une vue plus lointaine sur la vallée de la Durance.
La progression continue, avec le panier.
Pour passer par le col de la baisse à 2035m.
Maintenant, nous allons descendre vers les portes du Morgon.
Nous traversons notre dernier passage dans la neige en quittant la Baisse.
Un regard sur le paysage avec à gauche la tête de la vieille à 2381m et à droite le Morgon à 2324m
Entre le massif du fond et nous, dans le creux, le cirque du Morgon et au fond de celui-ci un joli lac.
Le cirque du morgon et son lac. Les marmottes sont nombreuses.
Marmotte, à 200 mètres avec un 16 - 80mm, j'ai du agrandir et recadrer la photo, autrement c'était un jeu: chercher où est la marmotte.
Bon pour la prochaine fois, je serais mieux équipé, je viens de recevoir un 70 - 300mm
Nous voici aux portes de Morgon à 1900 m. De là, nous allons rejoindre le Grand Clos un peu plus bas à 1700m où nous récupérerons le sentier du tour du lac de serre Ponçon puis le sentier des Pyramides. Il est 16 h passé, nous avons encore du chemin à faire.
Soldanella alpina. Soldanelle des alpes
C'est une espèce commune qui croît juste après la fonte des neiges. La corolle est profondément frangée. La hampe florale porte deux à trois fleurs.
Orchis pallens Orchis pâle.
Son nom fait allusion à sa couleur unie et claire. Les feuilles sont toutes à la base.
Savines-le-lac et son pont vus depuis notre sentier.
Le sentier des pyramides, nous ne sommes plus très loin du torrent du colombier qu'il nous faudra passer à gué.
Polygala chamaebuxus. Polygale faux buis
Les espèces du genre polygale ont une fleur remarquable. Les trois pétales sont soudés par leur base, deux des cinq sépales sont grands et forment deux ailes autour des pétales.
Nous passons aux pieds des aiguilles que nous avions observées depuis la Baisse.
Nous descendons jusqu'au lit du torrent du Colombier que nous traversons sans encombre. puis nous remontons en direction du belvédère de l'Aiguillas.
Aster bellidiastrum. Aster de Micheli
Cet aster blanc pousse sur les sols riches et humides des sous-bois. Ses fleurs en languette sont blanches, celles du centre tubulées sont jaune pâle.
La tige ne porte pas de feuilles, celles-ci sont larges et disposées à la base.
Après avoir franchi le torrent du Colombier et enfin remontés sur le versant opposé, nous profitons d'un belvédère pour admirer le ravin.
Pensant être au belvédère de L'Aiguillas, j'annonce 400 mètres avant le parking.
10 mn de marche plus tard, il nous semblait que c'était beaucoup pour 400 m.
Grosse interrogation et retour sur nos pas avons-nous raté un sentier? Je descends jusqu'au belvédère. C'était celui des pyramides. Une petite montée, je retrouve tout le monde et 1200m plus loin enfin l'Aiguillas. 400m plus loin nous sommes au véhicule, il est près de 20 h.
2 h de route pour rentrer, manger et le reste puis un bon sommeil, avec peut-être un rêve de panier de morilles.
lundi 18 mai 2009
Exposition botanique 16 et 17 mai 2009
La salle des expositions de Robion, encore utilisée la veille, est à notre disposition dès 9 heures.
Les cueilleurs et ramasseurs ne vont pas tarder à arriver.
L'ouverture au public sera à 14 heures, donc 3 heures pour mettre en place
Cette manifestation est réalisée tous les 2 ans.
Les tables sont recouvertes, installées, agencées.
La matière première arrive rapidement, de nombreux volontaires sont là pour la trier, nettoyer, mettre en bocal arroser...
L'identification, l'étiquetage, l'agencement est assuré par d'autres.
Avec le précieux concours de Louis Borel.
Les plantes sont placées, généralement par famille et parfois en fonction de la place sur les tables.
Mur côté droit en entrant.
Côté gauche en entrant dans la salle.
La salle depuis l'entrée, au centre une table avec des curiosités végétales.
Au fond une vidéo projection sur les plantes comestibles et un aperçu d'une collection de photos de plantes ( herbier photographique)
A gauche en entrant, devant la baie vitrée.
Le mur du fond.
La journée du samedi se termine, la climatisation est baissée, ainsi les plantes vont passer une nuit au frais.
Dimanche matin, l'ouverture au public est à neuf heures.
Les plantes ont bien tenues, elles sont même plus belles que la veille. les plantes sont dans l'eau depuis 24H , la fraicheur de la nuit les a revigorées.
Avant l'arrivée des visiteurs, une table est dressée pour l'apéritif de midi auquel participeront quelques élus, la presse régionale, les volontaires, les visiteurs présents à ce moment et bien sûr les organisateurs.
Un monstre, plus de 50 mm de diamètre, trouvé dans un jardin, placé dans une boîte, nourri, est apporté pour explication.
Le verdict du spécialiste tombe. espèce non Française, échappée d'un élevage, n'a rien à faire dans le Luberon, les dispositions sont prises sur le champ.
Gladiolus Italicus Glaïeul d'Italie
La semaine dernière, au sujet des étamines, je parlais des anthères plus longues que leur filet comme un des critères de détermination pour cette espèce.
Sur cette photo, les anthères (brunes) sont plus longues que le filet. ( leur support)
Euphorbia lathyris. L'epurge
Sa capsule de la taille d'une petite cerise est ronde et lisse.
Epurge, l'origine vient de son utilisation, autrefois utilisée pour une prétendue purification du sang.
L'euphorbone contenue dans le latex est un puissant laxatif, un vomitif et à dose plus importante un bon passeport pour l'au-delà.
Orlaya à grande fleurs. c'est une Apiacées (famille de la carotte).
Les fleurs sont grandes et celles de l'extérieur beaucoup plus que les internes.
Notre exposition a reçu de nombreux visiteurs qui ont manifesté une satisfaction pour celle-ci où plus de 160 espèces de la région étaient présentées, identifiées par leur nom Français, leur nom en provençal et leur appellation scientifique en Latin.
La vidéo projection présentant plus de 120 plantes consommables, avec pour chacune,sa photo, son nom scientifique, son nom Français, ses différentes appellations vernaculaires, son usage culinaire a suscité un réel intérêt. Celui-ci s'est traduit par une demande de copies.
Pour la fermeture, des volontaires sont venus pour nous aider, ils étaient nombreux, en moins de trente minutes le nettoyage était réalisé, tous les volontaires participant sont remerciés pour leur aide.
Les cueilleurs et ramasseurs ne vont pas tarder à arriver.
L'ouverture au public sera à 14 heures, donc 3 heures pour mettre en place
Cette manifestation est réalisée tous les 2 ans.
Les tables sont recouvertes, installées, agencées.
La matière première arrive rapidement, de nombreux volontaires sont là pour la trier, nettoyer, mettre en bocal arroser...
L'identification, l'étiquetage, l'agencement est assuré par d'autres.
Avec le précieux concours de Louis Borel.
Les plantes sont placées, généralement par famille et parfois en fonction de la place sur les tables.
Mur côté droit en entrant.
Côté gauche en entrant dans la salle.
La salle depuis l'entrée, au centre une table avec des curiosités végétales.
Au fond une vidéo projection sur les plantes comestibles et un aperçu d'une collection de photos de plantes ( herbier photographique)
A gauche en entrant, devant la baie vitrée.
Le mur du fond.
La journée du samedi se termine, la climatisation est baissée, ainsi les plantes vont passer une nuit au frais.
Dimanche matin, l'ouverture au public est à neuf heures.
Les plantes ont bien tenues, elles sont même plus belles que la veille. les plantes sont dans l'eau depuis 24H , la fraicheur de la nuit les a revigorées.
Avant l'arrivée des visiteurs, une table est dressée pour l'apéritif de midi auquel participeront quelques élus, la presse régionale, les volontaires, les visiteurs présents à ce moment et bien sûr les organisateurs.
Un monstre, plus de 50 mm de diamètre, trouvé dans un jardin, placé dans une boîte, nourri, est apporté pour explication.
Le verdict du spécialiste tombe. espèce non Française, échappée d'un élevage, n'a rien à faire dans le Luberon, les dispositions sont prises sur le champ.
Gladiolus Italicus Glaïeul d'Italie
La semaine dernière, au sujet des étamines, je parlais des anthères plus longues que leur filet comme un des critères de détermination pour cette espèce.
Sur cette photo, les anthères (brunes) sont plus longues que le filet. ( leur support)
Euphorbia lathyris. L'epurge
Sa capsule de la taille d'une petite cerise est ronde et lisse.
Epurge, l'origine vient de son utilisation, autrefois utilisée pour une prétendue purification du sang.
L'euphorbone contenue dans le latex est un puissant laxatif, un vomitif et à dose plus importante un bon passeport pour l'au-delà.
Orlaya à grande fleurs. c'est une Apiacées (famille de la carotte).
Les fleurs sont grandes et celles de l'extérieur beaucoup plus que les internes.
Notre exposition a reçu de nombreux visiteurs qui ont manifesté une satisfaction pour celle-ci où plus de 160 espèces de la région étaient présentées, identifiées par leur nom Français, leur nom en provençal et leur appellation scientifique en Latin.
La vidéo projection présentant plus de 120 plantes consommables, avec pour chacune,sa photo, son nom scientifique, son nom Français, ses différentes appellations vernaculaires, son usage culinaire a suscité un réel intérêt. Celui-ci s'est traduit par une demande de copies.
Pour la fermeture, des volontaires sont venus pour nous aider, ils étaient nombreux, en moins de trente minutes le nettoyage était réalisé, tous les volontaires participant sont remerciés pour leur aide.
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