Notre départ s'effectue depuis la haute ville de Vaison la Romaine, les véhicules sont garés au parking situé à l'entrée de celle-ci.
Vaison est l'ancienne capitale méridionale du peuple celtique des Vocontes, c'est la partie basse de la ville sur la rive droite de l'Ouvèze, la partie haute, ancien oppidum est occupée après le 6ème siècle.
A partir du 18 ème siècle, la ville "moderne" recouvre la cité gallo romaine..
Dans le fond , nous avons une vue sur les Baronnies, montagnes de la Drôme provençale.
La fontaine de la place du Carcan.
De nos jours, la haute ville a un cachet ancien bien marqué grâce à de nombreuses restaurations privées. elle avait été abandonnée au 18 et 19 ème siècle.
Les ruelles étroites, les façades de pierres, les calades sont à découvrir, ce que nous faisons en montant vers le château.
Fontaine fleurie.
Et de beaux jardins derrière ces murs
La façade de l'église, un peu juste pour la place devant le parvis.
Nous arrivons au château comtal, construit à partir de 1180 par le Comte de Toulouse Raymond V.
Le château façade ouest.
Cheiranthus Cheiri. giroflée Violier
Cette fleur affectionne les vieux murs, il est naturel de la trouver ici.
Après cette visite de la ville haute, nous prenons les chemins en direction du village de Crestet.
l'occasion de se retourner pour saisir cette vue sur la façade sud du château, avec en arrière plan les collines et au fond les hauteurs entourant l'enclave des papes à Valréas.
un verger d'abricotier sera l'endroit choisi pour manger
Au sol, un petit coup d'œil sur ce qui pousse.
Crepis sancta. le crépis de Nîmes, l'herbe rousse
viro souleou, ce nom Provençal lui vient du fait que ses fleurs se tournent vers le soleil tout au long de la journée.
C'est une salade agréable, il faut la cueillir jeune car elle devient vite coriace.
Dans les ruelles du Crestet, de très belles reconstructions.
Fontaine devant l'église
Un curieux lavoir accolé au mur et en bas de la ruelle une chapelle.
Une vue sur le Ventoux et le mont Serein.
Dans le village, la pierre est omniprésente. Les ruelles sont pavées de pierres, les murs ne sont que de pierres apparentes.
Crestet
Cymbalaria muralis. Linaria cymbalaria
Cimbalaire, ruine de Rome, linaire cymbalaire.
Plante des murailles, elle affectionne les fissures des murs où elle puise un peu d'humidité.
Ses feuilles rondes et palmées ainsi que ses tiges rougeâtres sont charnues comme celles d'une succulente. ( mais c'est une Scrophulariacées comme le muflier)
L'histoire dit que les oies sacrées du temple de Junon sauvèrent Rome par leurs cris (Vers -390) lorsque les Gaulois attaquèrent le Capitole la nuit.
Celle-ci doit être une descendante, elle nous a fait un virulent concert de caquètements lors de notre passage. ( nous étions une trentaine et elle seule.)
Le retour par Vaison nous fera passer par le pont Romain. Dommage je suis en contre-jour, photo à faire le matin.
Construit au 1er siècle après JC une arche unique de 17 m, large de 9m. le parapet est 7 m au-dessus de la rivière.
C'est le seul ouvrage à avoir résisté à la crue de l'Ouvèze le 22 septembre 1992. Le torrent de boue est passé par-dessus le parapet, les pierres de celui-ci sont parties mais le pont a tenu.
Après une remontée vers la ville haute, nous rejoignons les véhicules, la balade se termine par une dégustation de gâteaux et boissons.
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