Pour ce vendredi soir, ambiance chaleureuse, feu de cheminée, nous révisons nos préparatifs de randonnées et visites car petite ombre au tableau, si la soirée de vendredi est encore très belle, le samedi est annoncé pluvieux sur la Lozère.
Donc nous commencerons par la réserve des Bisons à Ste Eulalie
La piste est par endroit couverte de neige gelée, par endroit très humide, le cocher nous explique que le cheval est équipé de fers spéciaux qui sont cloutés pour ce type de terrain. Malgré cet équipement, le cheval peine, la montée est rude et il glisse.
Pour alléger la charge, nous les hommes, nous descendons, Le cocher guide son cheval pour passer les difficultés du terrain. Nous avons eu la chance que cela se passe avant d'entrer dans la réserve des bisons.
Ce n'est pas le Titanic, alors nous avons laissé les femmes à bord.
Celle-ci doit être rare, ils doivent être élevés à la dure, peut-être pour reconstituer leur conditions de vie l'hiver car beaucoup d'arbres ont l'écorce mangée, à moins qu'ils ne se fassent les dents dessus?.
A titre personnel, je pense que des bêtes en captivité, même si le parc est immense doivent être nourries et soignées correctement.
Sur cette photo, la bête de gauche est squelettique, à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose, la queue semble bien chargée en restes de matières fécales.
Même si les conditions de vie de ces animaux dans leur habitat naturel sont rudes, les visiteurs que nous sommes souhaitent voir des bisons en bonne santé et pas faméliques.
Un décor magnifique, un parcours pittoresque, le hic, c'est l'état de quelques animaux. En conclusion, allez voir le parc et faites savoir aux gérants qu'ils fassent un effort pour la santé des bisons.
J'ai envoyé un petit mail sur leur site pour leur exprimer mes reproches sur l'état de quelques bisons.
Nous repartons vers le site des loups du Gevaudan à Ste Lucie. Une petite erreur de ma part, j'avais calculé l'itinéraire au plus court cela ne veut pas dire le plus rapide. 1 heure pour 30 Km.
Une route de campagne où à chaque croisement on sort la carte, puis des gorges étroites et sinueuses.
La prochaine visite pour les loups est à 14H30. Une pause repas avant et quelques flocons de neige par moment.
Un guide pour nous donner les explications sur les mœurs de ses animaux.
Ses commentaires sont très intéressants, et nous avons droit à une scène de câlins entre lui et celui de la photo.
Après cette visite nous allons voir un vaste enclos à 800 mètres, mais les loups se réfugient dans les bois à notre approche.
Nous terminons cette journée par une visite de la fromagerie et de la charcuterie à Aumont d'Aubrac, histoire de revenir avec quelques spécialités.
A 20 heures nous sommes à table.
Un potage, une salade gésiers foie gras poêlé, une saucisse aligot et dessert. une vrai cuisine de terroir agréable, goûteuse avec un petit Chardonney blanc des Cévennes un plaisir partagé par tous
Arrivés sur le Causse Mejan, un arrêt pour cette vue sur Florac et derrière, les monts Lozérien blanchis par la neige de la veille.
Guidé par Jean, nous traversons le Causse sans aucune hésitation à chaque croisement pour arriver aux fermes de Cassagne.
Après avoir emprunté un PR, nous débouchons au-dessus des gorges de la Jonte. Des trouées sur le parcours nous donnent de belles vues en enfilades. Dans le ciel tournoient des vautours fauves.
Nous sommes toujours au-dessus de la Jonte et nous approchons des roches de Francbouteilles.
C'est un sous-arbrisseau, à tiges couchées. les feuilles coriaces sont planes, et non ponctuées en dessous. Les fleurs sont en grelots. L'ovaire est supère. Une confusion est possible avec l'airelle, (Vaccinum vitis-idaea) dont les feuilles sont enroulées sur les bords et ponctuées en-dessous, dont les fleurs sont en clochettes et dont l'ovaire est infère.
Les feuilles basales, persistantes, sont divisées en lobes assez larges, en coin à la base, bi ou trifides au sommet; Les bractées sont velues et divisées en lanières. Les sépales pétaloïdes sont velus à l'extérieur. Les fleurs sont d'abord dressées puis inclinées et sont portées par une tige qui s'allonge au cours de la floraison.
Le village du Rozier, il est situé en bas de la pointe S.O. du Causse Mejan au confluent des rivières du Tarn et de la Jonte.
Une petite clairière sera idéale pour notre repas.
face à nous, de l'autre coté de la Jonte, c'est la corniche du Causse noir.
Sur l'autre rive , surplombant le confluent Tarn Jonte, c'est le roc des Agudes.
Sur l'autre rive du Tarn, les ruines d'un village abandonné.
Il s'agit d'Eglazines
Jean qui connait le Causse comme sa poche nous mène direct au lieu par de petites routes .
Le hameau, c'est le Villaret, pas de chance les chevaux sont très loin. Mais normal pour ces chevaux sauvages et rustiques de Mongolie.
Nous gardons tous d'excellents souvenirs de ces 2 jours passés en Lozère.
Nous sommes tous prêts pour recommencer.