Après 8 km de piste cahoteuse, une petite aire de stationnement, là nous sommes à 3h30 de marche des lacs. Autrement, l'aller retour fait 28km, ce n'était pas réalisable sur une journée. Merci pour l'information, nous partons pour notre randonnée.
C'est toujours la piste car il y a quelques gîtes au pont de la serre, mais depuis notre stationnement elle est privée et réservée aux résidents. Après ces gîtes, il y a deux "résidences" , sur la carte c'est noté cabane, ensuite c'est un sentier. Au pont de Serre, nous sommes passés à gauche du torrent vers l'amont.
Au pont de Serre, nous étions à 1682m, là nous sommes sur la piste qui monte à la cabane de la Fuchière.
C'est une plante des milieux humides, présente de 0 à 1800m.
Les fleurs sont disposées en longs épis coniques à l'extrémité de tiges.
Les feuilles de 5 à 10 cm de long, de 1,5 à 3 cm de large sont recouvertes de soie grise. Elles sont opposées en croix.
C'est la dernière cabane accessible avec un véhicule. Nous continuons notre progression vers la cabane des Juges.
Plante des lisières de bois et pâturages, elle croît de 100 à 2000m.
Les feuilles sont toutes ovales, aiguës et dentées. Les supérieures sont sessiles, les inférieures sont pétiolées. Les fleurs sont généralement toutes tournées d'un même côté. Le tube de la corolle est assez profondément divisé en lobes aigus. Les divisions du calice sont étroites et se rabattent peu à peu sur le pédoncule.
C'est un arbrisseau épineux, les baies sont verdâtres, plus ou moins hérissées.
Sa variété cultivée, c'est le groseillier à maquereaux aux fruits plus gros et rougeâtres.
Ceux-ci sont à maturité, doux et sucrés, nous en profitons, ça remonte notre taux de glucide pour la suite du parcours.
Les feuilles sont ovales allongées, crénelées sur les bords. Les supérieures et moyennes sont sessiles, les autres ont un pétiole. La corolle crème est plus ou moins tachée de brun rouge sur la lèvre inférieure. Le tube de la corolle est muni à l'intérieur d'un anneau de poils transversal. Les dents du calice sont ciliées sur les bords jusqu'au sommet.
Pas grand chose à manger dans cette eau d'une grande transparence, peut-être des insectes qui s'approchent de la surface, nous lançons quelques sauterelles, mais notre présence ne les incitent pas à gober.
Au fond de celle-ci coule le ruisseau le Bressenge.
A l'entrée de la vallée, nous sommes à 1940m, au fond, c'est un cirque rocheux traversé par le ravin du carton.
Cette plante, cultivée dans nos jardins est présente dans les prairies humides de montagne jusqu'à 2500m.
Pour en sortir vers Lignan, nous avons un sentier en lacets.
Un commentaire, court mais raide.
Encore 2,5 km pour arriver aux lacs.
Un grand troupeau de moutons est parqué, le berger à des invités, nous les avons rencontrés ce matin. Ce sont les seules personnes à des lieues.
Les lacs sont au pied des monts rocher du Carton 2599m au fond à gauche et le grand Coyer au fond à droite 2693m.
Le ciel est voilé donc les lacs ne sont pas bleus.
Nous sommes à 2276m, le massif du fond c'est le sommet du carton à 2614mM
Quelques pierres qui ne manquent pas pour nos sièges et nous passons à table.
Nos sacs seront plus légers pour le retour qui va se faire par une autre voie, nous restons sur le plateau en parallèle au sentier de ce matin.
Leur protection contre les prédateurs loups et lynx est assurée par quatre Pastou. Ces chiens de protection des troupeaux atteignent 65/75cm au garrot pour un poids de 45/50kg pour les femelles, les mâles 70/80cm et de 55 à 60 Kg.
Sur notre parcours, un curieux rocher qui évoque une tête de profil.
Dans le fond, le sommet du carton, à sa gauche la baisse du détroit entre lui et le Grand Coyet, à sa droite la baisse de Mouriès entre lui et le sommet de la mole.
L'autre troupeau s'est arrêté, chacun chez soi, de temps en temps, ils doivent être obligés de les trier.
Ce matin, nous avons aperçu des vautours. C'est très bien, ils assurent le nettoyage.
Le loup a bon dos: environ 30 loups, 9 400 000 moutons cheptel français. 1000 victimes par an attribué aux attaques de loups= 0,01%. Les chiens sauvages sont responsables de beaucoup plus et la maladie, les vipères etc. Quand aux lynx, ils sont encore moins nombreux. Source: www.loup.org
Sur notre droite, en bas, le sentier au fond du ravin de Bressange que nous avons emprunté à l'aller.
A sa hauteur car nous sommes de l'autre côté du torrent.
Maintenant notre descente est en sous-bois.
Ce sera le cas pour Maryline toujours courageuse face à l'eau très froide.
Les arbres arrachés et cassés, c'est le résultat d'avalanches qui se sont produites sur le versant opposé. Les traces étaient bien visibles depuis le sentier de l'aller.
A ce niveau, nous sommes à un Km du véhicule.
Une très belle randonnée dans un paysage très sauvage. En 8 heures, nous avons rencontré les trois personnes qui montaient rejoindre le berger au Lignan , trois jeunes en vtt à la montée, au retour un père et son fils en rando bivouac.
A l'instant ou nous montions en voiture, il s'est mis à pleuvoir, une descente par la piste pour rejoindre Colmard, la récupération de bagages et le retour.