Le point de ralliement est matinal, les randonneurs s'assurent d'avoir pris les équipements et nourritures pour cette longue randonnée.
Les soutes sont chargées, les derniers achats au boulanger sont effectués au pas de course.
Le départ a lieu vers 7h45, le car est récent et confortable.
Les 2h45 de route passent rapidement, il faut dire que pour beaucoup c'est une reprise, les conversations vont bon train.
Une fois passé Moustiers Ste Marie, le car prend la direction de la Palud sur Verdon, les paysages sont magnifiques, quel plaisir d'être conduit pour les admirer.
Sur cette route sinueuse et étroite, au volant de son 52 places, le chauffeur exprime toute sa dextérité pour doubler un grand nombre de cyclistes participant à une course.
Cette photo est prise depuis le car, à 2 mètres du sol, le parapet est très proche et le canyon très profond.
Le départ s'effectue depuis le chalet de la Maline.
Ce sentier, porte le nom du spéléologue Français Edouard-Alfred Martel, chargé par la Compagnie Electrique du Sud Est de faire des relevés hydrogéologiques précis sur la rivière Verdon, en vue de l'aménagement futur de celle-ci.
Le sentier a été aménagé en 1928 par le Touring club de France.
Il suit sur près de 15 Km le Verdon par la rive droite de la Maline jusqu'au point sublime.
De la Maline, le chemin descend pour rejoindre l'eau. La descente s'effectue avec précaution car les pierres sont rendues très glissantes par les pluies de ces derniers jours.
Le sentier descend en lacets vers le pré d'Issane.
Ce chêne comporte une loupe de belle taille.
Nous sommes à hauteur de l'étroit des cavaliers, le Verdon creuse le calcaire et laisse la marque de son passage.
Photo: Senecio
Il pourrait s'agir du séneçon de Fuchs,
Photo: Galeopsis angustifolia Galéopsis à feuilles étroites
C'est une plante plutôt montagnarde qui pousse de préférence sur sol calcaire.
Fam: Lamiacées
Photo: Ligustrum vulgare le troène.
Utilisé depuis des siècles pour la conception de haies, il ne fleurit pas si il est taillé et donc ne produit pas de fruits.
A l'état naturel la floraison donne des baies noires, à pulpe rougeâtre, ils sont très amers, heureusement car ils sont toxiques, comme le feuillage qui parfois est la cause d'empoisonnement pour le bétail.
Le jus des fruits donne une peinture à l'eau utilisée pour les enluminures, mélangé à du sulfate de fer et de la gomme arabique, une belle encre violette. Utilisateurs de plumes sergent major dans votre jeunesse, ça ne vous rappelle rien?
Après une agréable restauration sur une plage en bord d'eau, nous repartons vers le point sublime.
Notre route croise celle de ce crapaud, celui-ci n'étant pas très coopératif pour la pose photo, je n'ai pas tous les critères pour déterminer l'espèce.
La couleur de sa peau, beige maculée de brun fait penser à un crapaud à couteaux: Pélobate cultripède.
Le sentier remonte pour contourner la Mescla.
Cette photo est prise à hauteur de la baume aux boeufs.
En arrivant aux escaliers, nous sommes montés sur un rocher pour prendre cette photo.
Nous avons une vue verticale sur le Verdon en aval de la Mescla.
juste avant qu'il reçoive les eaux de l'Artuby.
Nous voilà aux escaliers de la brèche Imberts. 252 marches pour ces 6 échelles métalliques et une descente de 100mètres.
Le Verdon nous semble bien loin.
A chacun sa technique pour descendre.
Anguis fragilis l'Orvet fragile ou serpent de verre.
Ce lézard est totalement dépourvu de pattes. Sa queue est cassante comme du verre.Ce petit reptile chasse les cloportes et vers de terre qu'il débusque sous les pierres.
Photo: Iberis linifolia Ibéris à feuilles de lin
Le genre Ibéris de la famille des Brassicacées à des fleurs dont les pétales sont inégaux, les externes étant plus grands que les internes.
L'espèce linifolia croît dans les rocailles, ses fleurs roses sont toutes insérées sur un même plan. Les feuilles sont très étroites.
Cette photo est prise un peu avant d'atteindre le premier tunnel.
Vue vers l'aval à la sortie du tunnel de Trescaïre. ( le premier).
Photo prise depuis la fenêtre baume aux Pigeons.
Dans ce dernier tunnel, (tunnel du Baou) le plus long avec ses 670m une fenêtre découpée permet d'accéder à la Baume aux Pigeons. (En fait, l'escalier pour y descendre est condamné).
On peut voir le resserrement des gorges.
La dernière passerelle au-dessus du Baou avant la remontée au parking du couloir du Samson, où nous pensions trouver le car.
En fait nous avons eu la surprise d'apprendre que celui-ci est interdit aux véhicules de plus de 7 m.
Donc nous repartîmes pour le parking du point Sublime.
Après avoir avalé un dernier dénivelé de 110m, à un bon rythme, poussé par l'envie de s'asseoir et parce que nous sommes des marcheurs, nous retrouvons le car.
Les chaussures dans les soutes, tous en chaussettes, rapidement et confortablement installés, nous sommes prêts pour le retour.
Peu de paroles et bercés par le ronronnement, le retour s'effectue dans la somnolence pour plusieurs d'entre nous.
Durant ce retour, le président qui avait encore quelques ressources à profité de l'occasion pour communiquer sur les prochaines randonnées et manifestations à venir, beaucoup d'options sont déjà prises.
Le retour à Charleval après 21h à été marqué par un regain de dynamisme pour le débarquement, il est vrai que nous avions faim et que pour plusieurs : lundi boulot.
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lundi 29 septembre 2008
lundi 22 septembre 2008
Ile de L'Oiselay - 20 ans RND - 20 & 21 sept 2008
Samedi 20 septembre, cette année, la traditionnelle séance de projection qui annonce la reprise des sorties est aussi l'occasion de fêter un anniversaire.
Pour les 20 ans de l'association , ce magnifique gâteau fera la joie des membres présents.
A cette occasion, les 2 précédents présidents étaient invités, l'actuel, nous a commenté l'historique de l'association.
A l'origine,une association de mycologie, qui par différentes modifications est devenue Robion nature et découvertes. R.N.D.
Dimanche, une agréable promenade de reprise.
L'ILE DE L'OISELAY: L'île est située sur la commune de Sorgues entre le bras navigable du Rhône et son bras mort dit des Arméniers. Elle est au nord de l'île de la Motte, un barrage de retenue relie les deux îles.
Photo: Prise vers le nord depuis la chaussée construite en 1975 pour remplacer le pont suspendu, appelé pont des Armeniers.
Photo; émissaire du bras des Armeniers .
Situé au sud du bras mort des Arméniers, il permet une évacuation vers le Rhône de l'eau en excédent.
Mue de cigale: Après plusieurs années passées sous terre à l'état embryonnaire, puis larvaire, la diva des garrigues quitte son sarcophage. Cette dépouille chitineuse est appelée: exuvie
Une fois libérée, trois à quatre heures lui seront nécessaires pour déployer ses ailes, prendre ses couleurs, acquérir sa vision et prendre son envol. Si durant ce laps de temps elle n'est pas la proie d'un prédateur, elle partira direct sur un arbre pour planter sa trompe et aspirer la sève. Au fait, seul les mâles chantent.
Photo: Oenothera glazioviana l'Onagre Herbe aux ânes
La distinction entre l'espèce O. glazioviana et O. biennis se fait au niveau du pistil qui chez cette dernière dépasse les étamines, le fruit et les sépales sont rougeâtres.
Les racines de cette plantes bisannuelle se consomment avant la montée de la hampe florale, cuites comme des salsifis, ou râpées et crues pour profiter de ses propriétés ( voir les spécialistes).
Une huile est tirée de ses graines, cette huile est utilisée à des fins médicinales ( voir les spécialistes).
Au fait, Onagre, c'est l'âne sauvage.
Photo: Theba pisana . Limaçon de Pise, Escargot des dunes
En colonie dense, ils recherchent des supports pour échapper au sol chaud. A la fin de l'été, exposée au soleil, leur coquille initialement striée de bandes roses et noires est devenue couleur craie.
Ils descendent la nuit de leur perchoir pour brouter la garrigue, et à l'occasion d'autres escargots puis retournent sur leur support.
Ils sont ramassés à des fins culinaires, ( Les amateurs choisissent ceux qui ont opté pour le fenouil comme support, ils en livreront le goût lors de la préparation)
Cette tortue, photographiée à distance doit être une cistude d'Europe, malgré les jumelles, mon angle de vision ne m'a pas permis d'observer les critères de détermination, seule sa carapace bien plate le fait supposer.
Enfin j'espère que c'est bien une cistude, car trop de tortues exotiques se retrouvent dans la nature. Pour citer, la tortue de Floride, pire la tortue hargneuse sont relâchées dans nos eaux par leurs propriétaires dès quelles grandissent.
Toutes ces tortues, dévorent nos petites Cistudes. Face à ce danger pour l'équilibre, les autorités françaises ont interdit la commercialisation de la tortues de Floride, aussitôt remplacée par la hargneuse dans les animaleries. Contrairement à l'annonce des vendeurs qui proposent ces animaux comme des poissons rouges de petites tailles, la tortue hargneuse Chélidre serpentine atteindra dès sa cinquième année 80 cm pour 25Kg, dotée d'un cou télescopique, son bec sécateur est capable de couper un bras. Dès que ces vrais (pit bull) des rivières auront causé quelques accidents, la chélidre sera elle aussi interdite de vente. Dans nos régions la température de l'eau permet son développement. A ce rythme, avec le réchauffement climatique et le commerce exotique, nous aurons des alligators et des anacondas dans nos cours d'eau.
Barrage de Sauveterre. Construit entre l'île de la motte et l'île de l'Oiselay, il ferme le bras d'Avignon et dérive les eaux du fleuve vers le bras de Villeneuve. Son usine hydroélectrique fournit une puissance de 60Mégawatts. Celle du bras de Villeneuve 120Mégawatts
Le pont des Armeniers On aperçoit sous le tablier Chateauneuf du Pape.
Suite à un arrêté ministériel du 27/08/1923 le projet de construction est autorisé. Les travaux ont commencé en 1925 et l'ouverture à la circulation fut réalisée le 26 août 1926;
Il est constitué d'une seule travée de 157,5 m pour une largeur de 2,3 de chaussée bordée de 2 trottoirs de 0,5 m. les pylônes en béton sont d'une hauteur de 20 m.
Fermé en 1975, il est remplacé par une chaussée sur enrochement, la photo est prise depuis celle-ci.
Photo: Datura stramonium Stramoine, pomme épineuse.
Cette Solanacées est très toxique, elle fut importée des Amériques au 16eme siècle. Les fleurs blanches ou mauves sont en forme de trompette, elles peuvent atteindre 10 cm de longueur.
Les alcaloïdes, présents dans toute la plante sont extrêmement toxiques. Ils sont utilisés par la médecine.
Une cousine Datura arborea est nommée communément Trompette du jugement dernier, cette dernière originaire d'Amérique tropicale est souvent cultivée dans les parcs et jardins méditerranéens.
Photo: Xanthium strumarium la Lampourde (Fam: Astéracées)
Cette plante avec ses nombreux fruits aux épines crochues n'est pas toxique.
Jadis, les teinturiers utilisaient les fruits pour une teinture jaunâtre, et les romains s'écrasaient les fruits sur la tête pour se teindre en blond.
photo: Solanum dulcamara . Douce amère, créve chien, vigne de Judée, loque, morelle grimpante;
Attention: Les fruits ovales et rouges sont mortels, les noms populaires en disent long sur la toxicité de ces belles sarmanteuses.
Les tomates, aubergines, pommes de terre sont de très proches cousines de ces charmantes plantes.
Photo: Solanum nigrum. Morelle noire, tue chien....
Ces petites baies rouges, semblables à de minuscules tomates sont toxiques, comme toute la plante.
Au fait, pour les pommes de terre, (solanum tuberosum). La partie aérienne de la plante est toxique, la partie consommée, le tubercule contient des glycoalcoïdes toxiques à des doses très basses, mais attention sous l'action de la lumière, la photosynthèse augmente la concentration. C'est pourquoi elles doivent être conservées à l'abri de la lumière.
Autre information sur les morelles : une espèce Corse, (Solanum sodomaeum) Fleurs violettes, fruits jaunes, considérée comme la plus toxique de la famille a été introduite en région Montpelliéraine.
Cette agréable randonnée promenade de 11 km sans dénivelé s'est terminée autour d'une boisson fraîche, c'était aussi l'occasion de découvrir une faune et flore différentes de celles des collines. Les îles reçoivent la visite de nombreux oiseaux, c'est difficile de leur demander la pose pour les photos.
Petite remarque sur les noms: Ile de l'Oiselet et île de l'Oiselay
Ile de la Barthelasse et île de la Bartelasse
Pont des Arméniers et pont des Armeniens;
Je suis preneur de vos explications.
La semaine dernière, pour les ruines au-dessus de la Roquette, je n'ai pas de réponse formelle, mais une piste: Sir Requiston : à vos recherches merci.
La semaine prochaine, le sentier Martel dans les gorges du Verdon.
Pour les 20 ans de l'association , ce magnifique gâteau fera la joie des membres présents.
A cette occasion, les 2 précédents présidents étaient invités, l'actuel, nous a commenté l'historique de l'association.
A l'origine,une association de mycologie, qui par différentes modifications est devenue Robion nature et découvertes. R.N.D.
Dimanche, une agréable promenade de reprise.
L'ILE DE L'OISELAY: L'île est située sur la commune de Sorgues entre le bras navigable du Rhône et son bras mort dit des Arméniers. Elle est au nord de l'île de la Motte, un barrage de retenue relie les deux îles.
Photo: Prise vers le nord depuis la chaussée construite en 1975 pour remplacer le pont suspendu, appelé pont des Armeniers.
Photo; émissaire du bras des Armeniers .
Situé au sud du bras mort des Arméniers, il permet une évacuation vers le Rhône de l'eau en excédent.
Mue de cigale: Après plusieurs années passées sous terre à l'état embryonnaire, puis larvaire, la diva des garrigues quitte son sarcophage. Cette dépouille chitineuse est appelée: exuvie
Une fois libérée, trois à quatre heures lui seront nécessaires pour déployer ses ailes, prendre ses couleurs, acquérir sa vision et prendre son envol. Si durant ce laps de temps elle n'est pas la proie d'un prédateur, elle partira direct sur un arbre pour planter sa trompe et aspirer la sève. Au fait, seul les mâles chantent.
Photo: Oenothera glazioviana l'Onagre Herbe aux ânes
La distinction entre l'espèce O. glazioviana et O. biennis se fait au niveau du pistil qui chez cette dernière dépasse les étamines, le fruit et les sépales sont rougeâtres.
Les racines de cette plantes bisannuelle se consomment avant la montée de la hampe florale, cuites comme des salsifis, ou râpées et crues pour profiter de ses propriétés ( voir les spécialistes).
Une huile est tirée de ses graines, cette huile est utilisée à des fins médicinales ( voir les spécialistes).
Au fait, Onagre, c'est l'âne sauvage.
Photo: Theba pisana . Limaçon de Pise, Escargot des dunes
En colonie dense, ils recherchent des supports pour échapper au sol chaud. A la fin de l'été, exposée au soleil, leur coquille initialement striée de bandes roses et noires est devenue couleur craie.
Ils descendent la nuit de leur perchoir pour brouter la garrigue, et à l'occasion d'autres escargots puis retournent sur leur support.
Ils sont ramassés à des fins culinaires, ( Les amateurs choisissent ceux qui ont opté pour le fenouil comme support, ils en livreront le goût lors de la préparation)
Cette tortue, photographiée à distance doit être une cistude d'Europe, malgré les jumelles, mon angle de vision ne m'a pas permis d'observer les critères de détermination, seule sa carapace bien plate le fait supposer.
Enfin j'espère que c'est bien une cistude, car trop de tortues exotiques se retrouvent dans la nature. Pour citer, la tortue de Floride, pire la tortue hargneuse sont relâchées dans nos eaux par leurs propriétaires dès quelles grandissent.
Toutes ces tortues, dévorent nos petites Cistudes. Face à ce danger pour l'équilibre, les autorités françaises ont interdit la commercialisation de la tortues de Floride, aussitôt remplacée par la hargneuse dans les animaleries. Contrairement à l'annonce des vendeurs qui proposent ces animaux comme des poissons rouges de petites tailles, la tortue hargneuse Chélidre serpentine atteindra dès sa cinquième année 80 cm pour 25Kg, dotée d'un cou télescopique, son bec sécateur est capable de couper un bras. Dès que ces vrais (pit bull) des rivières auront causé quelques accidents, la chélidre sera elle aussi interdite de vente. Dans nos régions la température de l'eau permet son développement. A ce rythme, avec le réchauffement climatique et le commerce exotique, nous aurons des alligators et des anacondas dans nos cours d'eau.
Barrage de Sauveterre. Construit entre l'île de la motte et l'île de l'Oiselay, il ferme le bras d'Avignon et dérive les eaux du fleuve vers le bras de Villeneuve. Son usine hydroélectrique fournit une puissance de 60Mégawatts. Celle du bras de Villeneuve 120Mégawatts
Le pont des Armeniers On aperçoit sous le tablier Chateauneuf du Pape.
Suite à un arrêté ministériel du 27/08/1923 le projet de construction est autorisé. Les travaux ont commencé en 1925 et l'ouverture à la circulation fut réalisée le 26 août 1926;
Il est constitué d'une seule travée de 157,5 m pour une largeur de 2,3 de chaussée bordée de 2 trottoirs de 0,5 m. les pylônes en béton sont d'une hauteur de 20 m.
Fermé en 1975, il est remplacé par une chaussée sur enrochement, la photo est prise depuis celle-ci.
Photo: Datura stramonium Stramoine, pomme épineuse.
Cette Solanacées est très toxique, elle fut importée des Amériques au 16eme siècle. Les fleurs blanches ou mauves sont en forme de trompette, elles peuvent atteindre 10 cm de longueur.
Les alcaloïdes, présents dans toute la plante sont extrêmement toxiques. Ils sont utilisés par la médecine.
Une cousine Datura arborea est nommée communément Trompette du jugement dernier, cette dernière originaire d'Amérique tropicale est souvent cultivée dans les parcs et jardins méditerranéens.
Photo: Xanthium strumarium la Lampourde (Fam: Astéracées)
Cette plante avec ses nombreux fruits aux épines crochues n'est pas toxique.
Jadis, les teinturiers utilisaient les fruits pour une teinture jaunâtre, et les romains s'écrasaient les fruits sur la tête pour se teindre en blond.
photo: Solanum dulcamara . Douce amère, créve chien, vigne de Judée, loque, morelle grimpante;
Attention: Les fruits ovales et rouges sont mortels, les noms populaires en disent long sur la toxicité de ces belles sarmanteuses.
Les tomates, aubergines, pommes de terre sont de très proches cousines de ces charmantes plantes.
Photo: Solanum nigrum. Morelle noire, tue chien....
Ces petites baies rouges, semblables à de minuscules tomates sont toxiques, comme toute la plante.
Au fait, pour les pommes de terre, (solanum tuberosum). La partie aérienne de la plante est toxique, la partie consommée, le tubercule contient des glycoalcoïdes toxiques à des doses très basses, mais attention sous l'action de la lumière, la photosynthèse augmente la concentration. C'est pourquoi elles doivent être conservées à l'abri de la lumière.
Autre information sur les morelles : une espèce Corse, (Solanum sodomaeum) Fleurs violettes, fruits jaunes, considérée comme la plus toxique de la famille a été introduite en région Montpelliéraine.
Cette agréable randonnée promenade de 11 km sans dénivelé s'est terminée autour d'une boisson fraîche, c'était aussi l'occasion de découvrir une faune et flore différentes de celles des collines. Les îles reçoivent la visite de nombreux oiseaux, c'est difficile de leur demander la pose pour les photos.
Petite remarque sur les noms: Ile de l'Oiselet et île de l'Oiselay
Ile de la Barthelasse et île de la Bartelasse
Pont des Arméniers et pont des Armeniens;
Je suis preneur de vos explications.
La semaine dernière, pour les ruines au-dessus de la Roquette, je n'ai pas de réponse formelle, mais une piste: Sir Requiston : à vos recherches merci.
La semaine prochaine, le sentier Martel dans les gorges du Verdon.
dimanche 14 septembre 2008
Gorges du Régalon 14 septembre 2008
Pour ce dimanche 14 septembre, reprise des sorties avec l'association de Charleval, celle-ci était prévue à la mer avec baignade, un classique des reprises de septembre. Dès notre arrivée, le président nous informe d'un changement de programme, dû à la fermeture des calanques. La destination de substitution sera le massif du Luberon à partir de Lauris. Comble de malchance, l'endroit prévu est occupé par une battue, les chasseurs sont en poste, après une rapide concertation, nous optons pour les gorges de Régalon.
Pour la plupart d'entre nous c'est un grand classique régional, mais là au moins c'est une réserve, la chasse n'est pas autorisée. Le site est une relique géologique très intéressante.
Photo: Un énorme rocher enchâssé entre les deux parois marque l'entrée des gorges.
Par endroits, les parois atteignent 50 mètres de haut pour une largeur de moins d'un mètre. Observez, là vous avez encore un rocher coincé entre les parois.
Les gorges du Régalon datent du pliocène,entre 5 et 2 millions d'années.
Des torrents descendaient des Alpes en formation, la Méditerranée s'asséchait, son niveau était beaucoup plus bas (Gibraltar était fermé).
L'eau a creusé le calcaire, son passage est encore bien visible dans la roche.
Des conditions particulières, faible lumière, humidité du sol, température à faible amplitude ont amené la végétation à s'adapter.
On peut voir des lierres géants, des buis de 10 mètres partant à la verticale rechercher la lumière.
Photo: Smilax aspera, salsepareille d'Europe, liseron épineux.
Elle aussi habite le fond des gorges en buissons très denses. Elle se fixe sur la végétation à l'aide de ses vrilles.
Bien que ses fruits contiennent des toxiques, ils étaient utilisés pour la fabrication de liqueur.
(C'est la boisson préférée des Schtroumpfs)
La progression n'est pas toujours facile, il est parfois nécessaire d'épouser la forme de la paroi.
Néanmoins, pour une reprise, le rythme est soutenu.
C'est parfois plus large, plus sombre et en tunnel.
Après la sortie des gorges, nous prenons à gauche le vallon de la galère qui s'élève.
En arrivant à la ferme des Mayorques, une belle vue sur la chaîne des Alpilles. En premier plan, un verger d'abricotiers, ce sont des espèces anciennes et rustiques cultivées pour la sauvegarde des souches.
La ferme des Mayorques est la seule bâtisse sur cette crau. Elle témoigne de l'utilisation pastorale de ce lieu.
Pour nous, ce sera notre lieu de restauration, la bâtisse nous coupe un peu du mistral, l'ombre des amandiers n'est pas nécessaire.
Comme d'habitude, la convivialité est là ( échange de vins et douceurs pour les palais)
Photo: Scilla autumnalis scille d'automne.
Plante des pelouses sèches et rocailleuses, elle est abondante sur cette crau. les feuilles petites et étroites n'apparaissent qu'en fin de floraison.
Sa période de floraison est de août à octobre.
La gale du pistachier térébinthe : Pistacia terebinthus.
La feuille a subi une mutation pour contenir les oeufs de son parasite un aphidien (puceron) jusqu'à 1500 larves par feuille.
Nous descendons des Mayorques par le sud, au profit d'une belle trouée, une vue sur la chaîne des Alpilles, entre les Alpilles et le Luberon sur lequel nous sommes, la plaine où coule la Durance.
On distingue un mur sur la colline, ruine de ? tour de guet, petite place forte?
Photo: Scolymus hispanicus le Scolyme d'Espagne. Chardon d'Espagne
C'est une plante très épineuse. elle se trouve dans les lieux caillouteux ou sableux de la région méditerranéenne.
La curiosité nous pousse à monter jusqu'à cette ruine. une fois sur place, quelques pans de mur, mais aucune indication sur l'origine. J'ai recherché sur internet Cheval blanc la roquette. pas de photo, pas d'explication. Je lance un appel, je suis preneur d'informations sur cette ruine.
Le retour jusqu'au parking de l'entrée des gorges s'effectue par la piste forestière. Cette journée s'achève, les options sont prises pour la sortie en car dans 15 jours. Du sérieux " le sentier Martel " gorges du Verdon. Entre temps, samedi prochain projection de diapositives et gâteau d'anniversaire pour les 20 ans de l'association de Robion (RND). Le lendemain petite sortie de reprise pour l'association.
Pour la plupart d'entre nous c'est un grand classique régional, mais là au moins c'est une réserve, la chasse n'est pas autorisée. Le site est une relique géologique très intéressante.
Photo: Un énorme rocher enchâssé entre les deux parois marque l'entrée des gorges.
Par endroits, les parois atteignent 50 mètres de haut pour une largeur de moins d'un mètre. Observez, là vous avez encore un rocher coincé entre les parois.
Les gorges du Régalon datent du pliocène,entre 5 et 2 millions d'années.
Des torrents descendaient des Alpes en formation, la Méditerranée s'asséchait, son niveau était beaucoup plus bas (Gibraltar était fermé).
L'eau a creusé le calcaire, son passage est encore bien visible dans la roche.
Des conditions particulières, faible lumière, humidité du sol, température à faible amplitude ont amené la végétation à s'adapter.
On peut voir des lierres géants, des buis de 10 mètres partant à la verticale rechercher la lumière.
Photo: Smilax aspera, salsepareille d'Europe, liseron épineux.
Elle aussi habite le fond des gorges en buissons très denses. Elle se fixe sur la végétation à l'aide de ses vrilles.
Bien que ses fruits contiennent des toxiques, ils étaient utilisés pour la fabrication de liqueur.
(C'est la boisson préférée des Schtroumpfs)
La progression n'est pas toujours facile, il est parfois nécessaire d'épouser la forme de la paroi.
Néanmoins, pour une reprise, le rythme est soutenu.
C'est parfois plus large, plus sombre et en tunnel.
Après la sortie des gorges, nous prenons à gauche le vallon de la galère qui s'élève.
En arrivant à la ferme des Mayorques, une belle vue sur la chaîne des Alpilles. En premier plan, un verger d'abricotiers, ce sont des espèces anciennes et rustiques cultivées pour la sauvegarde des souches.
La ferme des Mayorques est la seule bâtisse sur cette crau. Elle témoigne de l'utilisation pastorale de ce lieu.
Pour nous, ce sera notre lieu de restauration, la bâtisse nous coupe un peu du mistral, l'ombre des amandiers n'est pas nécessaire.
Comme d'habitude, la convivialité est là ( échange de vins et douceurs pour les palais)
Photo: Scilla autumnalis scille d'automne.
Plante des pelouses sèches et rocailleuses, elle est abondante sur cette crau. les feuilles petites et étroites n'apparaissent qu'en fin de floraison.
Sa période de floraison est de août à octobre.
La gale du pistachier térébinthe : Pistacia terebinthus.
La feuille a subi une mutation pour contenir les oeufs de son parasite un aphidien (puceron) jusqu'à 1500 larves par feuille.
Nous descendons des Mayorques par le sud, au profit d'une belle trouée, une vue sur la chaîne des Alpilles, entre les Alpilles et le Luberon sur lequel nous sommes, la plaine où coule la Durance.
On distingue un mur sur la colline, ruine de ? tour de guet, petite place forte?
Photo: Scolymus hispanicus le Scolyme d'Espagne. Chardon d'Espagne
C'est une plante très épineuse. elle se trouve dans les lieux caillouteux ou sableux de la région méditerranéenne.
La curiosité nous pousse à monter jusqu'à cette ruine. une fois sur place, quelques pans de mur, mais aucune indication sur l'origine. J'ai recherché sur internet Cheval blanc la roquette. pas de photo, pas d'explication. Je lance un appel, je suis preneur d'informations sur cette ruine.
Le retour jusqu'au parking de l'entrée des gorges s'effectue par la piste forestière. Cette journée s'achève, les options sont prises pour la sortie en car dans 15 jours. Du sérieux " le sentier Martel " gorges du Verdon. Entre temps, samedi prochain projection de diapositives et gâteau d'anniversaire pour les 20 ans de l'association de Robion (RND). Le lendemain petite sortie de reprise pour l'association.
lundi 8 septembre 2008
Buis les Baronnies St Julien, la Nible 7/08/9/08
Pour ce 7 septembre, nous sommes revenus à Buis faire le circuit St Julien, la Nible, le théron. il est annoncé pour 17Km, dénivelé 770 m, temps estimé 5h30. En fait un petit complément vers le col de Font Combran a porté celui-ci à 22km et 200m de dénivelé en supplément.
Nous sortons de Buis par le sud en traversant la place des Arcades, celles-ci datent du 15 ème siecle. Les constructions sont posées dessus.
Nous passons le pont sur l'Ouvèze en direction du camping;
Nous constatons que les pluies qui ont durement touché le nord de la Drôme la veille ont aussi grossi les cours d'eau du sud du département. Le courant est rapide et l'eau très boueuse.
Une vue sur Buis depuis le chemin, on peut voir en face le col de Malpertuis et la montagne des Plates. (Circuit de la semaine dernière).
Depuis le pont sur l'ouvéze, nous suivons le GR9, nous passons très proches des rochers de Saint Julien qui surplombent Buis et font la joie des adeptes de l'escalade.
Les rochers St Julien vus de l'est.
Nous continuons en direction des rochers de Sabouillon.
Nous arrivons au pied des Rochers de Sabouillon, là, un chemin ramène sur Buis, ( pour une boucle plus courte).
Nous profitons du replat pour admirer le paysage sur le ventoux et le Serein;
Les jumelles nous permettent de bien identifier les sentiers et sites du flanc nord maintes fois parcourus.
Sur la crête des rochers de Sabouillon, une belle vue sur la vallée de l'Ouvèze qui coule vers Vaison la Romaine.
Photo: Rhinocoris iracundus. Le Réduve irascible.
Cette grande punaise colorée est très agressive, son nom n'est pas usurpé. ( Ne pas toucher), ou vous risquez une douloureuse piqûre de son rostre.
Les Réduves recherchent des proies qu'ils tuent et liquéfient en injectant leur salive acide.
Photo panoramique N.E -S.O. depuis le col de Font Combran
Nous retournons sur nos pas jusqu'à la Nible
Pour le plaisir des yeux, un gros bolet, il n'est pas seul.
Pas de chance, il s'agit du Bolet de Satan.
Après être revenus sur nos pas jusqu'à la Nible, nous retrouvons le poteau qui indique Pin d'Aïs. ( la boucle normale de 17km).
D'abord une descente en sous-bois, puis nous retrouvons des
pistes forestières.
La piste est plusieurs fois coupée par des clôtures électriques. Fil ressort avec poignée isolante. ( Ne pas oublier de refermer)
Nous descendons en direction de la ferme de Théron.
Nous avons face à nous le village de la roche sur le buis, au pied du village la petite rivière est la Manon. Elle rejoint l'Ouvèze à l'entrée de Buis.
Photo: Cirsium ferox le Circe féroce
Il porte bien son nom, les feuilles découpées en lobes étroits sont
pourvues d'épines très vulnérantes. Il me semble que c'est le seul Cirse à fleurs blanches.
Nous venons de passer le Théron , nous nous dirigeons vers Buis en passant par le Devès, encore 6 km.
En face, au dessus du village de la roche sur le buis, la montagne du Chevalet. Entre la falaise et le village, de nombreux rochers jalonnent le paysage. Peut-être un tous les 100 ou 1000 ans.
Na pas être là lorsqu'il se détache.
Retour au parking pour 18heures, nous sommes partis le matin de celui-ci à 9h 45.
Hier samedi, c'était le forum des associations à Charleval, nous avons avec un grand plaisir retrouvé les amis et repris notre abonnement pour la prochaine saison qui débute le 14 par un traditionnel parcours baignade. De bons moments en perspective.
Nous sortons de Buis par le sud en traversant la place des Arcades, celles-ci datent du 15 ème siecle. Les constructions sont posées dessus.
Nous passons le pont sur l'Ouvèze en direction du camping;
Nous constatons que les pluies qui ont durement touché le nord de la Drôme la veille ont aussi grossi les cours d'eau du sud du département. Le courant est rapide et l'eau très boueuse.
Une vue sur Buis depuis le chemin, on peut voir en face le col de Malpertuis et la montagne des Plates. (Circuit de la semaine dernière).
Depuis le pont sur l'ouvéze, nous suivons le GR9, nous passons très proches des rochers de Saint Julien qui surplombent Buis et font la joie des adeptes de l'escalade.
Les rochers St Julien vus de l'est.
Nous continuons en direction des rochers de Sabouillon.
Nous arrivons au pied des Rochers de Sabouillon, là, un chemin ramène sur Buis, ( pour une boucle plus courte).
Nous profitons du replat pour admirer le paysage sur le ventoux et le Serein;
Les jumelles nous permettent de bien identifier les sentiers et sites du flanc nord maintes fois parcourus.
Sur la crête des rochers de Sabouillon, une belle vue sur la vallée de l'Ouvèze qui coule vers Vaison la Romaine.
Photo: Rhinocoris iracundus. Le Réduve irascible.
Cette grande punaise colorée est très agressive, son nom n'est pas usurpé. ( Ne pas toucher), ou vous risquez une douloureuse piqûre de son rostre.
Les Réduves recherchent des proies qu'ils tuent et liquéfient en injectant leur salive acide.
Photo panoramique N.E -S.O. depuis le col de Font Combran
Nous retournons sur nos pas jusqu'à la Nible
Pour le plaisir des yeux, un gros bolet, il n'est pas seul.
Pas de chance, il s'agit du Bolet de Satan.
Après être revenus sur nos pas jusqu'à la Nible, nous retrouvons le poteau qui indique Pin d'Aïs. ( la boucle normale de 17km).
D'abord une descente en sous-bois, puis nous retrouvons des
pistes forestières.
La piste est plusieurs fois coupée par des clôtures électriques. Fil ressort avec poignée isolante. ( Ne pas oublier de refermer)
Nous descendons en direction de la ferme de Théron.
Nous avons face à nous le village de la roche sur le buis, au pied du village la petite rivière est la Manon. Elle rejoint l'Ouvèze à l'entrée de Buis.
Photo: Cirsium ferox le Circe féroce
Il porte bien son nom, les feuilles découpées en lobes étroits sont
pourvues d'épines très vulnérantes. Il me semble que c'est le seul Cirse à fleurs blanches.
Nous venons de passer le Théron , nous nous dirigeons vers Buis en passant par le Devès, encore 6 km.
En face, au dessus du village de la roche sur le buis, la montagne du Chevalet. Entre la falaise et le village, de nombreux rochers jalonnent le paysage. Peut-être un tous les 100 ou 1000 ans.
Na pas être là lorsqu'il se détache.
Retour au parking pour 18heures, nous sommes partis le matin de celui-ci à 9h 45.
Hier samedi, c'était le forum des associations à Charleval, nous avons avec un grand plaisir retrouvé les amis et repris notre abonnement pour la prochaine saison qui débute le 14 par un traditionnel parcours baignade. De bons moments en perspective.
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