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lundi 30 mars 2009

Escapades Lozerienne 28 29 mars 2009

Arles, Nîmes, Alès, Florac, nous voilà en terre Cévenole à l'Auberge du même nom.
Pour ce vendredi soir, ambiance chaleureuse, feu de cheminée, nous révisons nos préparatifs de randonnées et visites car petite ombre au tableau, si la soirée de vendredi est encore très belle, le samedi est annoncé pluvieux sur la Lozère.
Donc nous commencerons par la réserve des Bisons à Ste Eulalie

Chaudement équipés, couvertures sur les jambes en plus, installés en vis-à -vis, nous partons en calèche pour le parc des bisons.
La piste est par endroit couverte de neige gelée, par endroit très humide, le cocher nous explique que le cheval est équipé de fers spéciaux qui sont cloutés pour ce type de terrain. Malgré cet équipement, le cheval peine, la montée est rude et il glisse.


Un petit instant de frayeur, le cheval se relève, pas de mal heureusement.
Pour alléger la charge, nous les hommes, nous descendons, Le cocher guide son cheval pour passer les difficultés du terrain. Nous avons eu la chance que cela se passe avant d'entrer dans la réserve des bisons.
Ce n'est pas le Titanic, alors nous avons laissé les femmes à bord.

Peu après avoir franchi le sas d'entrée, nous rencontrons nos premiers bisons occupés à la recherche de nourriture.
Celle-ci doit être rare, ils doivent être élevés à la dure, peut-être pour reconstituer leur conditions de vie l'hiver car beaucoup d'arbres ont l'écorce mangée, à moins qu'ils ne se fassent les dents dessus?.


Il commence à neiger, le décor est magnifique, mais par moment, quelques ombres au tableau.
A titre personnel, je pense que des bêtes en captivité, même si le parc est immense doivent être nourries et soignées correctement.
Sur cette photo, la bête de gauche est squelettique, à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose, la queue semble bien chargée en restes de matières fécales.

Ce petit est triste à voir, il n'a que la peau sur les os.

Même si les conditions de vie de ces animaux dans leur habitat naturel sont rudes, les visiteurs que nous sommes souhaitent voir des bisons en bonne santé et pas faméliques.






Il neige de plus en plus, ce beau spécimen prend une pose devant nous.
Un décor magnifique, un parcours pittoresque, le hic, c'est l'état de quelques animaux. En conclusion, allez voir le parc et faites savoir aux gérants qu'ils fassent un effort pour la santé des bisons.
J'ai envoyé un petit mail sur leur site pour leur exprimer mes reproches sur l'état de quelques bisons.

Une visite du musée, une photo de la reconstitution des scènes de vie de nos ancêtres.
Nous repartons vers le site des loups du Gevaudan à Ste Lucie. Une petite erreur de ma part, j'avais calculé l'itinéraire au plus court cela ne veut pas dire le plus rapide. 1 heure pour 30 Km.
Une route de campagne où à chaque croisement on sort la carte, puis des gorges étroites et sinueuses.

Nous sommes sortis des gorges à St Leger de Peyre, un panneau indique gorges de l'enfer, nous avons compris pourquoi. Ceci dit, c'est très joli et mérite sans doute d'être vu dans d'autres conditions.
La prochaine visite pour les loups est à 14H30. Une pause repas avant et quelques flocons de neige par moment.


Des loups de toutes les régions, Pologne, Sibérie, Alaska, Mongolie.
Un guide pour nous donner les explications sur les mœurs de ses animaux.

Ses commentaires sont très intéressants, et nous avons droit à une scène de câlins entre lui et celui de la photo.


Ces animaux qui vivent en groupe ont des comportements très structurés avec des comportements de domination ou de soumission qui s'expriment par des attitudes physiques ou de position dans l'espace, avec parfois de spectaculaires morsures qui cicatrisent très vite.
Après cette visite nous allons voir un vaste enclos à 800 mètres, mais les loups se réfugient dans les bois à notre approche.

En voilà un qui s'est fait retiré un morceau de peau, il paraît qu'en trois semaines les tissus sont reconstitués.

Nous terminons cette journée par une visite de la fromagerie et de la charcuterie à Aumont d'Aubrac, histoire de revenir avec quelques spécialités.


Retour d'Aumont d'Aubrac à Florac, et de la neige jusqu'à Marvejol.
A 20 heures nous sommes à table.

Un potage, une salade gésiers foie gras poêlé, une saucisse aligot et dessert. une vrai cuisine de terroir agréable, goûteuse avec un petit Chardonney blanc des Cévennes un plaisir partagé par tous


Pour ce dimanche matin, la journée est annoncée sans pluie, une chance, nos Lozériens Jean et Françoise se sont joints à nous pour cette randonnée au-dessus des gorges de la Jonte et du Tarn.
Arrivés sur le Causse Mejan, un arrêt pour cette vue sur Florac et derrière, les monts Lozérien blanchis par la neige de la veille.
Guidé par Jean, nous traversons le Causse sans aucune hésitation à chaque croisement pour arriver aux fermes de Cassagne.

Nous avons garé les véhicules aux fermes de Cassagne, elles sont situées quelques km après St Pierre des Tripiers.
Après avoir emprunté un PR, nous débouchons au-dessus des gorges de la Jonte. Des trouées sur le parcours nous donnent de belles vues en enfilades. Dans le ciel tournoient des vautours fauves.


Ces vautours fauves dont certains atteignent 2m60 d'envergure pour un poids de 8 à 9 kg sont installés sur le Causse Mejan . Sur l'ensemble des sites vivent 400 individus, principalement dans les gorges de la Jonte, et celles du Tarn





Le premier des rochers est nommé le vase de Chine, le second le vase de Sèvres.
Nous sommes toujours au-dessus de la Jonte et nous approchons des roches de Francbouteilles.










Le vase de Sèvres sur un autre plan. Le petit point noir dans le ciel, sur sa gauche est un vautour.












Photo: Arctostaphylos uva-urvi. . Busserolle, raisin d'ours.
C'est un sous-arbrisseau, à tiges couchées. les feuilles coriaces sont planes, et non ponctuées en dessous. Les fleurs sont en grelots. L'ovaire est supère. Une confusion est possible avec l'airelle, (Vaccinum vitis-idaea) dont les feuilles sont enroulées sur les bords et ponctuées en-dessous, dont les fleurs sont en clochettes et dont l'ovaire est infère.

Photo: Pulsatilla vernalis. la Pulsatille printanière.

Les feuilles basales, persistantes, sont divisées en lobes assez larges, en coin à la base, bi ou trifides au sommet; Les bractées sont velues et divisées en lanières. Les sépales pétaloïdes sont velus à l'extérieur. Les fleurs sont d'abord dressées puis inclinées et sont portées par une tige qui s'allonge au cours de la floraison.



Le village du Rozier, il est situé en bas de la pointe S.O. du Causse Mejan au confluent des rivières du Tarn et de la Jonte.




Depuis les roches de Francbouteille, nous marchons sur les hauteurs des gorges du Tarn.

Une petite clairière sera idéale pour notre repas.




Une vue vers le sud.
face à nous, de l'autre coté de la Jonte, c'est la corniche du Causse noir.
Sur l'autre rive , surplombant le confluent Tarn Jonte, c'est le roc des Agudes.



Depuis notre repas, nous marchons direction nord vers le Cinglegros, nous passons devant la fontaine du Teil et rejoignons ainsi nos véhicules aux fermes de Cassagne.

Sur l'autre rive du Tarn, les ruines d'un village abandonné.
Il s'agit d'Eglazines


Nous ne pouvons quitter le Causse sans passer par les chevaux de Przewalski.
Jean qui connait le Causse comme sa poche nous mène direct au lieu par de petites routes .
Le hameau, c'est le Villaret, pas de chance les chevaux sont très loin. Mais normal pour ces chevaux sauvages et rustiques de Mongolie.

Sur le Causse, le vent s'est levé, la température est descendue., nous ne nous attardons pas car il faut penser au retour.
Nous gardons tous d'excellents souvenirs de ces 2 jours passés en Lozère.
Nous sommes tous prêts pour recommencer.

lundi 23 mars 2009

Vaison la Romaine - le Crestet 22 mars 2009

Notre départ s'effectue depuis la haute ville de Vaison la Romaine, les véhicules sont garés au parking situé à l'entrée de celle-ci.
Vaison est l'ancienne capitale méridionale du peuple celtique des Vocontes, c'est la partie basse de la ville sur la rive droite de l'Ouvèze, la partie haute, ancien oppidum est occupée après le 6ème siècle.
A partir du 18 ème siècle, la ville "moderne" recouvre la cité gallo romaine..
Dans le fond , nous avons une vue sur les Baronnies, montagnes de la Drôme provençale.

La fontaine de la place du Carcan.

De nos jours, la haute ville a un cachet ancien bien marqué grâce à de nombreuses restaurations privées. elle avait été abandonnée au 18 et 19 ème siècle.



Les ruelles étroites, les façades de pierres, les calades sont à découvrir, ce que nous faisons en montant vers le château.











Fontaine fleurie.







Et de beaux jardins derrière ces murs










La façade de l'église, un peu juste pour la place devant le parvis.





























Nous arrivons au château comtal, construit à partir de 1180 par le Comte de Toulouse Raymond V.





Le château façade ouest.








Cheiranthus Cheiri. giroflée Violier

Cette fleur affectionne les vieux murs, il est naturel de la trouver ici.





Après cette visite de la ville haute, nous prenons les chemins en direction du village de Crestet.

l'occasion de se retourner pour saisir cette vue sur la façade sud du château, avec en arrière plan les collines et au fond les hauteurs entourant l'enclave des papes à Valréas.



un verger d'abricotier sera l'endroit choisi pour manger






Au sol, un petit coup d'œil sur ce qui pousse.
Crepis sancta. le crépis de Nîmes, l'herbe rousse
viro souleou, ce nom Provençal lui vient du fait que ses fleurs se tournent vers le soleil tout au long de la journée.
C'est une salade agréable, il faut la cueillir jeune car elle devient vite coriace.


Dans les ruelles du Crestet, de très belles reconstructions.

Fontaine devant l'église






Un curieux lavoir accolé au mur et en bas de la ruelle une chapelle.








Une vue sur le Ventoux et le mont Serein.







Dans le village, la pierre est omniprésente. Les ruelles sont pavées de pierres, les murs ne sont que de pierres apparentes.





Crestet








Cymbalaria muralis. Linaria cymbalaria
Cimbalaire, ruine de Rome, linaire cymbalaire.
Plante des murailles, elle affectionne les fissures des murs où elle puise un peu d'humidité.
Ses feuilles rondes et palmées ainsi que ses tiges rougeâtres sont charnues comme celles d'une succulente. ( mais c'est une Scrophulariacées comme le muflier)

L'histoire dit que les oies sacrées du temple de Junon sauvèrent Rome par leurs cris (Vers -390) lorsque les Gaulois attaquèrent le Capitole la nuit.
Celle-ci doit être une descendante, elle nous a fait un virulent concert de caquètements lors de notre passage. ( nous étions une trentaine et elle seule.)


Le retour par Vaison nous fera passer par le pont Romain. Dommage je suis en contre-jour, photo à faire le matin.
Construit au 1er siècle après JC une arche unique de 17 m, large de 9m. le parapet est 7 m au-dessus de la rivière.
C'est le seul ouvrage à avoir résisté à la crue de l'Ouvèze le 22 septembre 1992. Le torrent de boue est passé par-dessus le parapet, les pierres de celui-ci sont parties mais le pont a tenu.


Après une remontée vers la ville haute, nous rejoignons les véhicules, la balade se termine par une dégustation de gâteaux et boissons.