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lundi 23 février 2009

Lumières - St Hilaire Dimanche 22 fevrier 2009

Le départ s'effectue de l'ancienne gare de Goult. Le ciel n'est pas clair malgré le vent.
Géographiquement, cette randonnée va s'effectuer sur les contreforts nord du Luberon entre les communes de Lacoste et Ménerbes.




Nous passons le Coulon par le pont de l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Cavaillon à Apt.

Les branchages encore coincés dans la structure du pont attestent de la violence des chutes d'eau de décembre dernier.
La montée des eaux du Coulon avait occasionné de gros dégâts dans la région. Son niveau est d'ailleurs encore haut, bien qu'il ne pleuve plus depuis une vingtaine de jours.

Les ruines que nous rencontrons nous rappellent que les campagnes étaient bien plus habitées.

De nos jours, l'accessibilité est un critère important, avant les véhicules à moteur, ils ne se posaient pas cette question.




Certains sont prévoyants pour retour vers le passé.

Quelques Kg de fourrage et en retour un engrais naturel.






Nous passons devant d'anciennes tailles dans une carrière qui n'est plus exploitée.

Trace d'artiste gravée dans la pierre ou tagger sur pierre de cette époque?




La curiosité nous pousse à descendre au fond de l'excavation.

D'autres cherchent par tous les moyens à en sortir, tel ce peuplier blanc, né au fond, il s'accroche au mur de roche pour sortir du trou.








Nous arrivons à l'ancienne Abbaye St Hilaire.

Actuellement monument historique privé, remarquablement restauré par les propriétaires, le site est ouvert librement au public.
C'est un ancien couvent où St Louis s'arrêta en revenant de croisade.


Le cloître, enserré de hauts murs qui ceinturent le couvent.

Sur ce site religieux et pré-existant s'installent vers 1244 des moines carmes, ordre mendiant fondé sur le mont Carmel en Palestine, arrivés à Marseille par bateaux affectés au transport des croisés.



Une partie des jardins.

Cet ensemble à été régulièrement agrandi au cours des siécles avant de devenir à la fin du XVIIIe siècle, après la révolution, une exploitation agricole, rachetée en 1961 par une famille de Reims.
Le site est classé monument historique depuis 1975.

Nous profitons d'une oliveraie du domaine pour notre repas.

Celui-ci est vite pris car le manque de soleil n'invite pas à la farniente.

Nous passons devant des carrières en exploitation, des sculptures sont réalisées.

C'est un peu plus grand que le nain, mais pas destiné aux mêmes jardins.

La chapelle Saint Véran.

Située dans le hameau des Maquignons, cette chapelle romane est édifiée au XIe siècle sur une dalle rocheuse.
Prieuré jusqu'au XIV e siècle, elle sera vendue en bien national à la révolution pour finir en ruine.
Reprise par la commune, elle est entièrement restaurée par celle-ci.

Rumex pulcher.
Rumex élégant, patience violon, bela paciènci (belle patience)...
Cette plante nitrophile est cueillie de septembre à avril, dans les vignes, les pelouses des terrains vague, aux abords des habitations.
Attention à l'utilisation, la présence d'acide oxalique implique une consommation très modérée des feuilles crues. Pour les préparations cuites, il faut jeter la première eau de cuisson qui contient la plus grande partie des oxalates.

Sur notre retour aux véhicules, nous avons les villages de Goult et Lumière sur notre droite.

Cette randonnée agréable, réalisée entre la vallée du Coulon et le versant nord du Luberon, à l'abri du mistral grâce au plateau du Vaucluse situé au nord s'est terminée par des boissons chaudes accompagnées de gâteaux, chocolats, et oreillettes.
Merci à toutes et à tous pour les gourmands que nous sommes.

lundi 16 février 2009

MARSEILLE Randocitadine

A l'occasion de la présence de la FFRP des Bouches du Rhône aux salons : Destination nature et salon du tourisme, les licenciés étaient invités à une rando citadine de la Canebière au parc Chanot.
Départ de l'office du tourisme à 9 H, cette randonnée encadrée nous fera passer par St Victor, ND de la Garde, Le Roucas Blanc, les plages du Prado, les berges de L'huveaune.
15mn avant le départ, nous sommes devant l'office du tourisme.

Le Ferry-boat : bo-at pour beaucoup de Marseillais.

Une des plus courtes lignes maritimes du monde. Il relie le quai de l'hôtel de ville à son opposé à hauteur de la place aux huiles.
Il sera remplacé en 2010 par un bateau à énergie solaire.

Pour nous, quelques glissades, les trottoirs humides qui n'ont pas encore reçu le soleil sont gelés de la nuit.
Nous longeons le quai de rive neuve jusqu'à la rue Robert pour monter à l'abbaye St Victor.


Abbaye de St Victor: Fondée au V siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes des martyrs de Marseille parmi lesquels St Victor de Marseille qui lui donna son nom.

Du V siècle à nos jours, les bouleversements religieux, militaires, administratifs, architecturaux furent nombreux. Une histoire intéressante à découvrir.

Vieux port vue depuis St Victor.
Nous repartons par le Bd de la Corderie après être passés devant le four à navettes ( la plus vieille boulangerie de Marseille et spécialiste des navettes).
Puis nous prenons la rue des Brusques pour arriver au pied du jardin Puget.

Ce jardin est le plus ancien de la ville, il fut créé en 1801. Son histoire est liée à celle de l'eau. Un bassin souterrain fut construit au milieu du XIXeme siècle. Ce bassin existe encore sous l'aire de jeux actuelle. L'eau est omniprésente, sous la forme d'un petit ruisseau qui dévale la pente et de la cascade en rocaille qui orne l'entrée.
Une statue de P.Puget, grand artiste Marseillais du XVII ème s'élève devant les grilles du parc.

Après être passés par la place du colonel Edon, nous arrivons à notre dame de la Garde.
Le clocher de 60 mètres est doté d'un campanile de 12,5 m servant de piédestal à une statue de 9,7m de la vierge à l'enfant réalisée en cuivre doré à la feuille.
Encore une longue histoire où constructions anciennes, religieuses, militaires cohabitent sur plusieurs siècles. ( à découvrir)


Depuis ND de la garde, à 160 mètres nous avons une belle vue panoramique sur 360°
En voici une partie.

Depuis N.D. , Danièle avec en toile de fond les îles du Frioul.

Après une visite libre, le groupe se reconstitue derrière son accompagnateur.
Il semble que toutes les personnes parties ensembles soient toujours là.
De toute manière, ce n'est pas grave , tout le monde va au même endroit.


Depuis N.D. de la Garde, une vue sur le vieux port, et la Joliette.








Nous quittons la "bonne mère" par les jardins en direction du Roucas Blanc.

Une vue sur la statue depuis le bas de la colline.

Nous passons, place des pilotes puis remontons vers Périer par la rue Massaliotte et rue Protis pour arriver au réservoir.





Sur notre parcours, nous passons devant une fontaine Wallace.

Les fontaines Wallace sont présentes dans plusieurs villes du monde.
C'est à Paris qu'elles furent implantées en premier. Leur nom vient du philanthrope Britanique: Richard Wallace qui finança leur édification.

Celle-ci est un grand modèle à quatre cariatides qui représentent la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété.

A découvrir les explications sur les modèles, les artistes concepteurs, les motivations de Richard Wallace, les conditions et l'époque des réalisations.

Sonchus Oleraceus

Laiteron commun, Laiteron maraicher, Laitue de lièvre, lait d'âne, luceron.

Nous descendons par des voies non praticables aux véhicules jusqu'à l'avenue de la garde Freinet.
Ces petites ruelles situées entre Périer et le Roucas Blanc passent entre de grande propriétées, l'impression d'être à la campagne.
Par l'avenue de la gardeFreinet, nous arrivons au port du Prado.


Après la traversée des plages du Prado, nous arrivons à l'huveaune, nous prenons le parcours amménagé le long des berges, de Borely jusqu'au stade Vélodrome. (juste la traversée de l'avenue de Mazargue).
Avenue Michelet puis le parc Chanot. (Entrée gratuite pour les adhérents).
Des tables à côté du stand de la FFRP, nous ont permis de prendre notre repas.

Une grande visite du salon, une tournée par les stands des régions. Une moisson de documents sur les hébergements, randonnées etc qui nous permettra de préparer nos prochaines sorties.
Après tout cela, le véhicule étant garé au parking de l'hôtel de ville, nous sommes repartis de bon pied. Le retour s'est effectué par la rue Paradis.

dimanche 8 février 2009

LIOUX A FONT JOUVALE 8 fevrier 2009

Après des jours de pluie, enfin le soleil, merci au mistral. Notre départ s'effectue un peu avant le gîte de la Verrerie. Il est situé à droite de la D60 au-dessus du village de La Combe.
Après quelques plaques de verglas, nous trouvons un endroit pour garer les véhicules.
Les polaires, parkas et chaussures sont rapidement enfilés, tout le monde à envie de s'échauffer.


Un paysage du plateau du Vaucluse, notre altitude est de 500 mètres.
En face de nous les monts qui surplombent, à gauche la combe de la Sigalière et à droite les ravins du grand et du petit Marignon.

Nous partons vers le gîte de la verrerie, puis nous descendons par un sentier vers le village de Lioux. Là nous sommes au pied de la falaise de la Madeleine.

Tussilago farfara: Tussilage, pas d'âne,
Autrefois appelé: Filius ante patrem , (le fils avant le père) ce nom vient du fait que cette plante fleurit bien avant la feuillaison.
Pas d'âne (allusion à la forme des feuilles). sur cette photo les feuilles roussies de la saison précédente sont encore visibles étalées à la base.
"Tussilago" vient du latin tussis, "toux" et de agere, "chasser" (allusion à ses vertus médicinales)
En usage alimentaire: Les capitules floraux, les feuilles, les cendres des feuilles sont utilisés.
En usage depuis plus de 2500 ans pour ses propriétés médicinales, la plante est encore utilisée de nos jours en phytothérapie.

Nous traversons le village de Lioux au pied de la falaise, puis nous remontons jusqu'à l'ancien moulin.

Hannibal (et ses éléphants) passa par Lioux pour gagner les Alpes. C'est pourquoi l'éléphant est présent sur les armoiries du village.

La géologie nous apprend que la falaise de Lioux, est le résultat d'une faille (cassure et affaissement) dans un axe N.E./S.E. qui s'est produite il y a environ 30 millions d'années.



La falaise longue de 7000 mètres est actuellement d'une hauteur de 100 mètres. La partie la plus visible ( le calcaire clair ) est de 1000 mètres de longueur.

Tout le plateau est jalonné de lapiaz ( dissolution de la roche par les eaux de ruissellement )






Falaise et vue S. E.










Impressionnant non? Ce trou s'est formé en bordure de falaise.

Le mistral violent est dans le bon sens, mais comme il existe des retours de manivelle, c'est aussi vrai pour le vent, donc, on ne s'attarde pas.





Nous sommes au sommet de la crête, nous tournons à droite pour une descente vers la chapelle Ste Madeleine.






La Chapelle St Madeleine est située côté sud de la falaise à 350 mètres d'altitude. Environ 150 m de moins que la crête. Nous sommes donc relativement à l'abri du mistral, les alentours boisés nous offrent un agréable site pour le repas.

Nous repartons en direction de l'oratoire St Marc, traversons la D115 et continuons jusque à la combe de Font Jouvale.


Nous remontons la Combe direction N.

Arrêt devant une "semi-borie" c'est le dernier lieu cultivé de vignes et d'oliviers avant de s'engager dans la combe.





Ce rocher: Roc Salière surplombe la Combe de Font Jouvale.

Les pluies abondantes cette année ont alimenté le plateau. La Combe d'ordinaire à sec est un ruisseau que nous traversons à plusieurs reprises dans notre cheminement.







Depuis 35 millions d'années que le plateau existe, l'eau autrefois plus abondante et plus tumultueuse a marqué son passage.

Témoin: cette grande baume.

Nous sortons de la combe par un sentier sur notre gauche qui nous fait remonter sur la D115. Nous empruntons celle-ci jusqu'aux fermes de Font Jouvale.

Au débouché, nous sommes face aux deux ponts de la D943 qui enjambent les sorties des ravins petit et grand Marignon, et Combe de la Sigalière.
A priori, aucun d'entre nous n'a effectué de randonnée dans ces ravins, donc à réaliser pour une prochaine sortie.

Retour des fermes de Font Jouvale à nos véhicules par la route, car le chemin en bordure des champs est très spongieux.