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lundi 26 janvier 2009

Montagnette St Michel de Frigolet 25 janvier 2009

Pour cette journée, nous ne sommes pas nombreux, Il faut dire que jusqu'à hier soir, il pleuvait.
Nous nous rendons à Boulbon, et nous allons garer les véhicules à la Chapelle St Victor qui sera notre point de départ pour ce circuit à travers la Montagnette .
De la chapelle, nous remontons par un sentier jusqu'au chemin forestier de San Salvador, puis nous montons au point le plus haut. La borne du Mont San Salvador indique 161 mètres d'altitude.
Toutefois, étant entouré des plaines du Rhône, la vue est lointaine comme l'atteste la photo panoramique.
Vers l'ouest, dans le lointain, nous avons les Cevennes et leurs sommets enneigés. au N.N.E. le Ventoux vers le sud le Rhône qui descend.
Vue panoramique depuis le san Salvador.


Nous descendons en direction de Saint Michel de Frigolet.
Son approche est amusante, construite dans un creux, bien que imposante, seuls ses clochers apparaissent au dernier moment.

Pour nous il est l'heure du repas, la topographie s'y prête (terrain herbeux, entouré de collines et bosquets, bien ensoleillé)



Après le repas et ses compléments, un petit moment de détente.








Après nous être restaurés, nous visitons le site de l'Abbaye St Michel de Frigolet.

Son histoire commence dès le XII eme siècle où s'est installée la première communauté religieuse.

Aujourd'hui, la communauté qui y est installée appartient à l'ordre des Chanoines réguliers de Prémonté.

Photo: Portail d'entrée


Le vaste édifice que l'on peut voir aujourd'hui, fut réalisé sous le second empire.

L'intérieur de la grande nef est entièrement recouvert de peintures murales à l'huile sur le modèle de la sainte chapelle à Paris.



Peintures des piliers.

Heureusement qu'il y a beaucoup de supports pour prendre les photos sans flash.









Nous repartons vers Boulbon par un sentier qui sur sa fin de parcours emprunte le lit d'un ancien ruisseau .

Dans un lointain passé, il a dû être tumultueux, ses traces sont bien visibles dans la roche.




Le château-fort de Boulbon et ses fortifications du XI eme,

Le donjon est un peu plus ancien IX.

Boulbon possède aussi une chapelle, pas seulement intéressante par son architecture mais aussi par la curieuse coutume de la procession des bouteilles.
Elle a lieu tous les ans le soir du 1 er juin.
Vers 19 heures, les cloches sonnent à toutes volées et tous les hommes et garçons du village, (les femmes et filles en sont exclues...) se pressent à la suite de Mr le curé pour rejoindre en procession la chapelle St Marcellin.

Chacun porte une de ses meilleures bouteilles de vin. A la fin de la messe, les bouteilles sont débouchées et le curé bénit le vin solennellement en chantant des prières puis tous choquent leurs verres et boivent religieusement.
En principe, chacun referme précieusement sa bouteille, ainsi enrichie de pieuses prières, elle servira à calmer fièvre, maux d'estomac et autres troubles jusqu'au mois de juin suivant... puis le cortège rejoint le village en procession.

Nos véhicules étant garés à la chapelle St Victor au sud du village( La St Marcellin est au nord) nous quittons le village en procession de randonneurs les récupérer 2 Km plus loin.

lundi 19 janvier 2009

LES MOULINS DE VERONCLE 18 janvier 2009

Pour ce 18 janvier, une très belle randonnée est programmée. Les gorges de la Veroncle et ses moulins. Notre départ s'effectue depuis le village de Joucas, où nous avons garé nos véhicules. Nous rejoignons le Moulin des Grailles (Les corbeaux en provençal) par le hameau de la Vignasse. C'est le premier des moulins (vers l'amont), et pour nous le point de départ pour remonter les gorges jusqu'à Murs. Nous n'avons pas notre ciel bleu, le temps est gris mais il ne pleut pas. A l'entrée des gorges, sur la gauche, quelques bâtisses en reconstruction. Le chemin reliant Murs à Gordes par les gorges de la Véroncle était depuis lontemps fréquenté, mais la première mention connue des moulins supérieurs, situés sur la commune de Murs est de 1508 Photo: Le moulin Cabrier Entre 1546 et 1584, Aymar d'Astouaud fit réaliser en contrebas du village de Murs un barrage pour fermer le lit du ruisseau. Cet ouvrage, désigné sous le nom de barrage des étangs permettait d'alimenter en eau les dix moulins en aval, le long du ruisseau. Ces moulins, dont quatre sont situés sur la commune de Murs ont été bâtis dans la seconde moitié du XVI ème siécle. Ils fonctionnèrent jusqu'à la fin du XIXème siècle. Photo : vestige de l'arbre vertical de la meule Plusieurs canaux, conduites, meules, réservoirs à eau, etc, sont encore en place. Même si les archives attestent que l'eau était autrefois plus présente dans les monts de Vaucluse, la nature géologique des sols et le faible régime des précipitations n'ont jamais permis la présence de cours d'eau importants. Cette situation explique la réalisation de ces travaux. Photo: La meule fixe est encore en place Un canal d'acheminement de l'eau Notre cheminement pour remonter le cours de la Veroncle nous conduit à passer de droite à gauche du ruisseau au fond de la gorge, et parfois à remonter assez haut sur les parois pour redescendre ensuite. Un sentier au-dessus des gorges. Polypodium cambricum Polypode austral, Polypode du pays de Galles, fougère réglisse. Le rhizome épais et charnu a la particularité de livrer sous la dent une saveur de réglisse sucrée. ( n'est pas comestible, juste pour le goût) Ceterach officinarum Cétérach officinal, Doradille officinale. ou herbe dorée Elle croît sur les vieux murs et les rochers ensoleillés. Elle peut résister à de longues périodes de sécheresse. Son nom (herbe dorée) vient des paillettes dorées ou rousses qui se trouvent sous les feuilles afin de préserver à la plante son humidité. Le dessous de la feuille de Cétérach Ruscus aculeatus Le fragon, ou petit houx, Morelle à grappe, Morelle des Indes Le Fragon porte de fausses feuilles rigides et aiguës en forme de pointe de lance nommées cladode, en fait, ce sont des rameaux aplatis de la tige. Au centre de ces cladodes, se trouvent les baies rouges. Attention elles contiennent des saponines toxiques. Passage délicat, quelques aménagements, câble, rampe, et marche-pied aide à son franchissement. Après le passage de cette faille, la descente vers le fond de la gorge est très prononcée. Nos organisateurs avaient prévu 50 mètres de corde, accrochée en main courante, elle facilite et sécurise la descente du groupe. Nous remontons la Veroncle jusqu'au moulin Jean de Marre qui sera notre halte repas. Après nous être restaurés, le groupe s'est séparé, une partie est restée sur le chemin du fond des gorges, l'autre a opté pour un parcours au-dessus. Pour environ 1000m de plus et une remontée, nous avons eu un parcours qui surplombe les gorges. Sur ce sentier, nous sommes au-dessus du grand méandre. Peu de temps pour musarder, ce circuit supplémentaire est avalé à un rythme soutenu. 45mn plus tard, après une nouvelle descente dans les gorges, nous rejoignons l'autre groupe à hauteur du moulin de la Charlesse. Nous voici au moulin des étangs, c'est la fin des gorges. Un imposant chêne blanc ou Rouvre en-dessous du village de Murs. Après avoir traversé le village de Murs, nous repartons vers Joucas par les pistes et chemins. A la sortie du village, deux vestiges du passé. Une vue sur le village de Murs. Nous sommes arrivés au parking de Joucas à la nuit tombante. Ce fut une très belle randonnée.

Un clic sur le lien ci-dessous pour d'intéressantes informations.

lundi 12 janvier 2009

Lagnes mur de la peste Dimanche 11 janvier 2009

Le départ est la place du village de Lagnes. Nous sommes en début d'après-midi, le ciel est magnifique et les restes des chutes de neige de mercredi sont encore très visibles.
Lagnes est situé à l'extrémité ouest du plateau du vaucluse, aussi le chemin monte rapidement, nous marchons en direction de la tête du soldat.



Pour cette reprise après les fêtes, bien que les températures soient basses, nous sommes un bon groupe de marcheurs.







Les oliviers avec de la neige, c'est toujours un beau spectacle.








Nous avons pris 200m de hauteur et nous sommes au-dessus du village de Fontaine de Vaucluse







Les sous bois sont enneigés









Un Aiguier: Citerne creusée dans la roche calcaire et alimentée en eau de pluie par un système de récupération des eaux de ruissellement.






Nous arrivons au mur de la peste: Pourquoi ce nom et son édification?:

En mai 1720. Le Grand Saint Antoine arrive à Marseille, chargé d'étoffes en provenance du Levant. Le mal déclaré à bord est caché, les marchandises sont débarquées. La peste se répand dans la ville, les habitants s'enfuient, la peste gagne les villes de Provence.


En 1721, la peste s'étendait toujours, Avignon était atteint, ainsi que quelques localités du Comtat. Pour limiter la propagation de la maladie, que les restrictions de circulation ne parvenaient pas à contenir, les territoires pontificaux d'Avignon et du Comtat Venaissin qui sont l'administration du Vice légat, décidèrent de se protéger en édifiant une barrière sanitaire appelée "la ligne" et matérialisée par une muraille de pierres sèches.


Construit dans l'urgence et à la hâte, entre le 17 mars et fin juillet 1721, le mur de la peste est un assemblage irrégulier qui chemine sur 25 km traversant les Monts de Vaucluse.
Tout au long du mur, on peut trouver 40 guérites, 50 corps de garde et 21 enclos.





Gardée par des troupes, cette muraille se révéla inutile, malgré l'ordre de tirer à vue. Sa construction et son entretien ( jusqu'à la levée du blocus le 3 février 1723) ruina les finances d'Avignon et du Comtat.

Photo des ruines d'un corps de garde.


Photo d'une guérite.

A Marseille, l'épidémie cesse définitivement en août 1722. A partir du début1723, toutes les lignes du blocus sont levées et les Français quittent le Comtat. (Les soldats Français remplaçaient les Comtadins sur la ligne depuis le 29 juillet, de l'autre côté, pour éviter le retour de la peste vers Marseille)


Guérite située à 2m 50 du mur, ouverture tournée vers celui-ci.

Un peu d'histoire sur le grand St Antoine:
Le 25 mai 1720, venant de Syrie, il accoste à Marseille. La ville de Marseille est alors dirigée par quatre échevins élus par les représentants de la bourgeoisie Marseillaise.
Une part importante de la cargaison appartient au négociant Estelle, premier échevin de la ville.



Photo d'enclos (Ils servaient d'entrepôts pour vivre et fourrage)

le 3 avril 1720, un passager turc est embarqué à Tripoli, il meurt deux jours plus tard, sur le chemin du retour 7 matelots et le chirurgien meurent, un huitième matelot tombe malade peu avant l'arrivée à Livourne en Italie.
A la hâte du capitaine Chabaud de livrer la marchandise avant la Foire de Beaucaire, par négligence ou?, les médecins Italiens laissent repartir le navire.



Le mur sur sa partie reconstruite.

Après une escale discrète au Brusc ( près de Toulon) le capitaine fait prévenir les armateurs du navire.
Les propriétaires font jouer leur relations et intervenir les échevins pour éviter la quarantaine.
Il est simplement demandé au capitaine de repartir à livourne chercher une patente nette. " sauf conduit " celle-ci est délivrée et le Grand St Antoine entre dans le port de Marseille le 25 mai 1720. Il mouille à l'ile de Pomègue et le 4 juin il est autorisé à débarquer ses marchandises et passagers aux infirmeries d'arenc en vue d'une petite quarantaine. Il sera finalement placé en quarantaine à l'Ile de Jarre le 27 juin.
Le 9 juillet 1720 la peste est officiellement déclarée à Marseille.


Photo: le mas du Chat

le régent Phillipe d'Orléans ordonne le 28 juillet de faire brûler le navire. Cet ordre n'est exécuté que tardivement le 25 septembre; ( son épave calcinée a été retrouvée en 1978. Les vestiges remontés du navire sont exposés au musée de l'hopîtal Caroline sur l'île Ratonneau)
La peste sévit dans la ville jusqu'à fin octobre 1720 et fait environ 40000 victimes Marseillaises soit près d'un tiers de la population de l'époque
.


Photo: retour à Lagnes

Au plus fort de l'épidémie, il y avait plus de mille morts par jour. Puis lentement d'abord et ensuite avec une rapidité chaque jour accrue, la peste recule. Cependant, il y a des reprises, une rechute en août 1722 fera 260 morts.
Le capitaine Chataud fut tenu pour responsable et emprisonné au château d'If pendant près de trois ans.

Déjà à l'époque, beaucoup de responsables mais non coupables.

Quelques courageux qui firent tout pour éradiquer la peste. (Enlèvement des cadavres, nettoyage des rues et maisons , chasser les chiens qui dévorent les morts, etc....)
Le Chevalier Roze, Monseigneur de Belzunce, l'archiviste Capus, le secrétaire Pichatty de Croissainte, le peintre michel Serre, le docteur Peyssonnel, le docteur Bertrand, le directeur de l'hôpital Brun-Garnier, le lieutenant de l'amirauté gérin-ricard et bien d'autres.


Nous terminerons notre fin d'après-midi à la salle du bassin autour de délicieuses galettes des rois.

mercredi 7 janvier 2009

Neige sur Salon le 7 janvier 2009


Depuis ce matin, il neige abondamment avec une température négative. Par arrêté préfectoral, les autoroutes du département sont fermées à la circulation. Ce matin, j'étais dans le Vaucluse le retour sur Salon a été difficile.
Le jardin est sous la neige, les bassins recouverts par celle-ci.



Sylvain n'a pas pu se rendre à son travail, un camion était en portefeuille sur la RN113.







La serre est recouverte de neige, j'espère que mes cactacées, crassulacées, sempervivum et autres succulentes vont résister







Maintenant, il va falloir dégager pour rentrer les voitures.








Ouf ! les deux sont dans le garage, reste le départ demain matin?








Nous n'avons jamais connu une telle quantité à Salon de Provence.